Tangent Arc pupitres d’étalonnage

Tangent Arc pupitres d’étalonnage

La société britannique Tangent est connue pour les multiples pupitres d’étalonnage qu’elle propose : Ripple, Wave, Wave2, Element et même l’application Element-Vs pour iOS et Android. Depuis quasiment deux ans, Tangent a présenté une version de surface de contrôle bien plus grande, entièrement programmable et avec une tablette Wacom intégrée dont le nom du prototype était Tsunami. Présentée maintenant sur le site de Tangent sous le nom Arc, voyons ce que nous pouvons apprendre aujourd’hui de futur pupitre.

Travailler sur un logiciel d’étalonnage s’avère difficile sans surface de contrôle souvent dû au manque de précision de la souris. Etant donné la popularité de Davinci Resolve, Blackmagic Design a sorti ses surfaces micro-panel et mini-panel pour une meilleure utilisation du logiciel sans avoir à dépenser plus de 29.000,00€ dans l’Advanced Panel et faire concurrence aux surfaces de Tangent et celle d’Avid-Euphonix. Bien que ces deux surfaces de BlackMagic sont mieux adaptées à DaVinci Resolve, elles ne sont compatibles qu’avec DaVinci Resolve contrairement aux autres marques. L’Avid Artist Control est compatible Resolve, Symphony et Baselight. Tangent est compatible avec une très grande liste qu’il serait long d’énumérer.

La Tangent Arc s’aligne sur les grands pupitres d’étalonnage qui prennent de la place.

Design

tangent element panel

De son prototype à sa présentation actuelle, les roues pour ajuster la luminance ne sont plus les mêmes. Alors qu’elles ressemblaient à celles de sa sœur Element, ces dernières ont évolué vers un design plus curviligne qui s’effondre progressivement vers la boule plutôt qu’un biseau brusque comme présenté ci-contre et ci-dessous.

tangent tsunami

Comme on peut également le voir ci-dessus, la surface de contrôle se divise en trois pupitres :

• Au centre : le Grading panel avec 4 contrôleurs roue/boule, une première pour Tangent (même si on peut se débrouiller avec l’Element pour avoir le contrôle de l’offset) ;

• A gauche : le Function panel avec, entre autre, les mémoires, les contrôles de teinte, saturation etc…

• A droite : le Navigation panel avec toujours un jog, des navigations entre les plans et les nodes etc…

Les boutons et les potentiomètres semblent rester les mêmes mais une gouttière se dessine sur chacun des pupitres latéraux pour y mettre son stylo peut-être.

Tangent Arc

Compatibilité logicielle

Les surfaces de contrôle de Tangent affichent une compatibilité avec une large gamme de logiciels comme Resolve, Lustre, Scratch, Speedgrade, Flame, Nucoda, Mistika, Baselight et j’en passe. Peut-être est-ce encore en pour parler mais la Tangent Arc ne présente aujourd’hui qu’une compatibilité limitée sur son site : Autodesk Flame, Flame Assist, Flare et Lustre, Digital Vision Nucoda et SGO Mistika. Bigre que la liste est légère !!! Il sera toujours possible de configurer les pupitres via l’utilitaire fourni par Tangent mais sera-t-elle aussi efficace que si elle était compatible nativement ? Il faudra attendre les prochains salons ou sa sortie pour le savoir.

Prix

D’après le peu de sources que j’ai trouvé actuellement, l’Arc se trouvera dans un ordre de prix autour de $15.000,00 contre $30.000,00 pour l’Advanced Panel de BlackMagic. Mais ceci n’est pour l’instant que spéculation.

 

Pour finir, je vous invite à lire l’article de John Ewyn qui apporte d’autres détails à ce sujet et qui a été la principale source de cet article.

Et pour terminer, une présentation de cette surface de contrôle du NAB 2018 par la chaîne YouTube No Film School ainsi qu’une seconde du NAB 2017 présenté par postPerspective :

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Le métier de Calibreur

Le métier de Calibreur

L’étalonnage numérique que ce soit avec Davinci Resolve, Scratch, Lustre, Baselight, Nucoda etc… ne sert pas à grand chose sans la calibration du moniteur ou du projecteur. Certes, il existe les sondes Spyder de Datacolor ou i1Display d’xRite. Mais calibrer un écran est un métier et surtout un savoir. Il s’agit de régler l’illuminant, le gamma, , la luminosité, le contraste, le color bias, le ∆E, l’intensité selon la diffusion car chaque norme a sa subtilité et bien d’autres choses encore !! Sur OuatchTV, Sylvain Bartoli vous fait découvrir son métier de calibreur aux côtés d’Erwan de YAKYAKYAK et Benjamin Vincent, fondateur de OuatchTV.

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Créer des dailies pour Avid depuis Resolve

Créer des dailies pour Avid depuis Resolve

Etape importante avant le montage : les dailies. Cette ultime opération du Data Management permet de maintenir une cohérence entre chaque chaînon de la post-production en éditant les métadonnées, essentielles pour éviter les problèmes de conformation quand l’interopérabilité des travaux nécessite une grande précision entre monteur, mixeur, étalonneur, FX etc… Voici un tuto en 7 étapes présenté par la chaîne YouTube Fast Hat Films pour préparer des rushes de RED avec Resolve pour les traiter vers un workflow Avid Media Composer.
C’est par pur hasard que je suis tombé sur cette vidéo quand elle venait juste d’être publiée (comme quoi le robot YouTube fait bien son travail de temps à autres). Les vidéos sont en anglais, nous reprendrons brièvement chaque étape pour les expliciter dans la langue de Molière.

 

L’importation et l’organisation dans Davinci Resolve

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Comme pour tout projet Resolve, la premiere chose à faire est donc de créer un projet avec les bons réglages (résolution, cadence d’image, espace colorimétrique, toussa toussa). N’oublions pas que la cadence d’image ne peut plus être modifiée après l’import des rushes !!! Bien le paramétrer avant toute chose. Il est vrai que Resolve propose de paramétrer le projet automatique à l’import du premier média mais si par malheur des rushes ont été tournés à des cadence différentes et/ou des resolutions différentes, on peut être bien embêté par la suite, donc il vaut mieux paramétrer soi-même et garder le contrôle. Personnellement, je préfère configurer la timeline avec la résolution native des médias tournés puis ramener l’ensemble en 1920×1080 via l’output scaling en faisant bien attention que l’import scaling soit configuré de manière à ce que le media soit importé pour remplir le visualiseur sans être rogné.

Ensuite, la demoiselle propose d’éditer la métadonnée Reel Name qui permet une identification sûre des médias tout au long du workflow. Pour cela, il faut se rendre dans les paramètres de Resolve / General Options / Conform Options et sélectionner l’option en adéquation avec le projet entre : use clip file pathname qui va se servir du chemin de rangement sur le disque compléter les données, Media Pool folder name qui va entrer le nom du chutier dans lequel est rangé le média comme métadonnée, embedded in source clip file qui reprend le nom unique du clip sans l’incrément numérique s’il y a, source clip filename l’exact nom du fichier. Pour la caméra RED dont sont issus les rushes de la démonstration, c’est la troisième option qui est choisie. On notera que si les clips proviennent d’un réflex ou ce type de matériel, le dernières options sont un mauvais choix en cas de doublon de nom car cette donnée doit être unique à chaque rush.

 

Préparer l’export des médias

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Pour exporter les médias, il faut maintenant créer des timelines contenant les rushes. La demoiselle de Fast Hat Films, choisit de faire une timeline par carte en conservant, par conséquent, l’arborescence de médias des rushes natifs afin de correctement s’y retrouver par la suite. (NB : il est possible de demander à Resolve de créer automatiquement un chutier pour les timelines afin de ne pas les mélanger avec les rushes ; Paramètres / General Options / Color / Use Timelines Bin). Une fois la timeline créée, il est bon de vérifier les images pour savoir si elles nécessitent un développement ou l’application d’une LUT pour que le monteur puisse voir la dynamique du signal dans son intégralité et faire une sélection correcte des plans. L’étape suivante est facultative mais pratique en cas de perte des métadonnées : Il s’agit d’afficher les métadonnées sur l’image. Les plus importantes sont le timecode source, la métadonnée Reel éditée précédemment ainsi que le nom du média. Dans le cas où l’audio est synchronisée dans Resolve, ces informations sont aussi à indiquer. Pour l’appliquer à l’ensemble des clips, il suffit de rendre actif l’onglet « Projet » dans la fenêtre Data Burned-in que l’on retrouve dans le menu Workspace de Resolve.

 

Exporter pour Avid

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Rendons-nous dans le dernier espace de Resolve : Deliveries où nous pouvons configurer l’export d’une timeline. Pour conserver chaque rush séparé, il faut vérifier que l’option Individual clips est cochée. Le codec à préférer pour Avid est le DNx encapsulé dans un MXF. Un DNxHD 36 est suffisant puisque les rushes serviront au montage, on a surtout besoin de medias sans GOP. Pour FCPX on préfèrera du Quicktime ProResLT. Et pour Premiere Pro, le CineForm était le codec à préférer mais ça n’a pas pris donc préférer le DNx si windows ou ProRes si mac. Selon synchronisation ou non, on peut décocher l’audio ou non (pour des proxies c’est 48kHz/16bits voire 96KHz/24bits mais les exports ici ne serviront pas au mixage autant qu’ils ne serviront pas à l’étalonnage donc 48kHz/16bits qui est suffisant pour l’écoute). Enfin dans le dernier onglet, on configurera le nommage des fichiers.

Dans le cas du tuto, il n’est pas nécessaire de créer un nom unique ou des dossiers puisque l’arborescence est conservée et les fichiers ont déjà des noms uniques. Ensuite, lors de l’ajout à la liste de rendu, Resolve vous proposera de sélectionner le dossier de sortie s’il n’a pas déjà été configuré. Il faut ensuite répéter la tâche pour chaque timeline. Plutôt que revenir sur la page Edit et choisir une autre timeline, il est possible de les sélectionner en cliquant sur le titre de la timeline au-dessus du visualiseur. Ce qui fait gagner un peu de temps de chargement car, pour un projet lourd, le chargement peut être long. Avant de cliquer sur Render, il faut bien faire attention que toutes les timelines soient sélectionnées ! Resolve ne rendra que les timelines en surbrillance dans la liste.

Enfin, spécifiquement pour Avid, il vous faudra aussi exporter un ALE (Avid Log Exchange) pour une meilleure lecture des métdonnées et un import dans Media Composer sans avoir besoin d’attendre pour le transcodage et sans avoir besoin de l’AMA, ce dernier gourmand en ressource.

 

Importer dans Avid

Dailies 4/7

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Comme à l’ouverture de Resolve, il faut commencer par compléter les paramètres du projet Avid. Ensuite, il faut importer. Je préfère, contrairement à la vidéo, créer mes chutiers avant d’importer dans Avid et de mettre ces chutiers dans un dossier Dailies pour les mettre à part du reste des chutiers pour la suite de la post-production. Une fois les chutiers créés, il suffit d’importer le fichier ALE puis tous les clips seront automatiquement visibles dans le chutier. Cependant, les médias ne sont pas dans le dossier Avid MediaFiles. Il faudra y créer un nouveau sous-dossier avec un nombre puis y copier les clips. Puis, dans Avid, il faut sélectionner les médias et demander un Relink via le menu du clic droit avec les paramètres décrits dans la vidéo. (L’option Relink est différente de Relink to File(s). Le premier utilise l’Avid MediaFiles tandis que le second est utile pour l’AMA)

 

S’organiser au sein de Media Composer

Dailies 5/7

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Pour cette étape, vous aurez besoin d’afficher plusieurs colonnes de métadonnées dans Media Composer : Shoot Day, Prod Day, Camroll, Filename, Scene, Take.  Commençons par vérifier si la date dans la colonne Shoot Day est correcte. Celle-ci est pratique quand il faut rechercher un plan si le réal viendrait à dire « Mais si, on l’a tourné tel jour, c’était un plan comme ça, toussa toussa. ». (NB : s’il faut rééditer cette donnée, il faut savoir que Avid passe à la ligne suivante quand on tape sur entrée. Moyen rapide d’enchaîner cmd/ctrl-v et entrée rapidement). Même chose pour la colonne Prod Day qui ne nécessite pas une date mais le numéro de jour de production (jour 1, jour 2, jour 3 etc…). Pour Camroll, il s’agit d’indiquer le numéro de carte. En général chaque carte ou disque a une lettre attitrée puis un numéro pour le nombre de fois utilisée. Pour être certain de ne pas perdre le nom du clip, il faut copier l’information de la colonne Name vers la colonne Filename (retenez bien qu’il n’y a que la paranoïa qui garantisse un workflow sans bavure). Pour ce faire facilement, sélectionner la colonne Name puis dupliquer à l’aide du raccourcis cmd-d ou ctrl-d. Sélectionner la colonne cible Filename dans la fenêtre qui vient de s’ouvrir et BIM, les informations sont copiées vers une autre colonne. Maintenant, vous pouvez indiquer les informations du clap dans les colonnes Scene et Take. Ces informations sont surtout pratiques pour l’assistant monteur et si vous suivez l’actualité des Monteurs Associés, vous savez qu’il ne faut pas les négliger. Mais ce n’est pas fini pour les métadonnées ! Il reste encore le son dont il faut s’occuper et ça se passe dans la vidéo suivante.

 

Importer et Organiser les Fichiers Audio

Dailies 6/7

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Il faut d’abord créer des chutiers pour ces nouveaux imports avec une organisation similaire que pour les vidéos pour s’y retrouver un peu. Ensuite, il faut importer les fichiers son de la manière classique pour générer des fichiers MXF dans l’Avid MediaFiles. Comme le son va être fusionné avec les images, il faut enregistrer les métadonnées dans les colonnes appropriées. Ainsi, à la place de Camroll, on utilisera Soundroll. A la place de Filename, on aura Sound Filename etc… pour éviter de perdre les données du son. De ce fait, la technique de duplication va être réutilisée pour copier les informations de la colonne Name vers Sound FilenameTape vers SoundrollStart vers Sound TC. Maintenant, nous sommes prêts pour synchroniser l’image et le son.

 

Synchronisation de l’Audio et Sous-Clips

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Enfin la dernière étape !!! Il faut en premier lieu créer un nouveau chutier pour procéder à la synchronisation, puis y glisser tous les fichiers vidéo et audio temporairement, ensuite sélectionner tous les médias et choisir AutoSequence dans le menu Clip qui synchronisera tous les fichiers selon leur timecode source. Dans cette timeline, si vous avez de la chance, vos clips seront synchronisés. Sinon il faudra le refaire à la main (NB : Si vous n’avez pas changé vos raccourcis clavier, shift+flèche droite ou gauche permet d’entendre le son en même temps que la vidéo ne passe pour identifier le clap. La méthode pour afficher les waveforms sur les clips audio est montrée dans la vidéo). Par contre, s’il y a un simple décalage de timecode, vous pouvez vous servir de la flèche jaune pour caler tous les clips en même temps. Si vous avez de la chance dans votre malheur, le décalage peut être contant entre l’image et le son ; caler le premier clip calera les suivants aussi. Malgré cette performance hors norme, tout vérifier est une bonne chose à faire quand même. Vous pouvez ensuite remettre vos médias dans le chutier d’origine, créer un chutier de dérush pour cette carte, retourner dans la timeline et  délimiter un plan avec un point d’entrée et un point de sortie. Créer un subclip avec la commande appropriée dans Command Palette / Edit si la fonction n’est pas configurée sur votre clavier et une sous-séquence va être créée dans le dernier chutier actif. Répéter l’opération en renommant ces fichiers selon leur séquence, plan, prise. Mais les sous-séquences ne sont pas pratiques car elles vont s’ouvrir dans la timeline quand on va double cliquer dessus. On va donc les convertir en sous-clips. Sélectionner toutes les sous-séquences, choisir AutoSync dans le menu Clip.

 

Maintenant, on a des clips utilisables pour le montage d’une manière « non destructive » car aucun rushes n’a été généré depuis les proxies de DaVinci Resolve. Il est très facile de remonter jusqu’aux médias natifs et ce, quelque soit le problème rencontré. Exceptée une explosion thermonucléaire électromagnétique mais il y a peu de chance que ça arrive.

En espérant que ce tuto vous a été utile, je vous invite à vous abonner à la chaîne de Fast Hat Films et de mettre un pouce bleu à ses vidéos. Il paraît qu’il faut cliquer sur une cloche aussi, je ne l’ai jamais fait, je n’ai jamais saisi l’intérêt…

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FusionConnect : le Dynamic Link entre Avid et Fusion

FusionConnect : le Dynamic Link entre Avid et Fusion

Encore un article à propos de Fusion ! Cette fois pour démystifier l’argument du Dynamic Link entre Premiere Pro et After Effect pour ne pas changer de méthode de travail. Je n’ai rien contre After Effect, mais j’en ai beaucoup contre Premiere Pro avec ses petits bugs incessants qui viennent embourber mes exports voire même (c’est déjà arrivé), le montage trois points pourtant l’ultra base du montage. Ainsi je délaisse de plus en plus Premiere Pro. Mais le Dynamic Link c’est vachement bien quand ça ne merdoie pas. Cependant, il existe une solution entre Media Composer et Fusion qui le permet : Fusion Connect. Et ça remonte il y a bien longtemps dans un workflow qui m’est maintenant proche, très proche…

Fusion Connect, anciennement EyeOn Connect avant son rachat par BlackMagic, permet d’encapsuler une composition Fusion directement dans Media Composer et donc de la modifier à sa guise, en temps réel, dans Media Composer. Fusion Connect se trouve dans la palette d’effets de Media Composer et peut être glissé sur un clip, une jointure de clips pour faire une transition spécifique, un espace vide pour en faire un filtre/une composition sans image. Il permet de prendre aussi plusieurs sources en même temps en le glissant sur n’importe quel clip parmi des clips superposés et sélectionner le nombre de piste à traiter dans la boîte de dialogue qui apparaît #modesdefusionquimanquentàavid. (NB : si plusieurs pistes sont sélectionnées, ce sont les pistes inférieures au clip qui possède l’effet qui seront concernées.)

Menu Fusion Connect

Pour permettre son fonctionnement, il sera nécessaire d’exporter une séquence TIFF depuis la palette d’option d’effet qui servira d’images de référence pour éditer la composition. Ces images de référence ne remplacent pas le clip. A chaque mise à jour dans fusion, il est nécessaire de lancer un rendu qui fonctionne en arrière-plan d’Avid mais une option permet de rendre automatiquement pour voir les modifications en temps réel depuis Avid. Comme on peut le voir dans la capture d’écran précédente, il est aussi possible de créer plusieurs versions pour ne pas écraser son travail et pouvoir revenir à une version précédente aisément.

Fusion Connect fonctionne aussi bien avec la version gratuite que payante sauf qu’avec la version gratuite, on ne peut pas dépasser l’UHD 3840×2160. Combinons ça avec Reactor et les possibilités de faire des effets dans Avid sont infinies !!!

Fusion Connect peut être téléchargé depuis le support du site BlackMagic. En attendant, je vous laisse avec ce petit tuto qui explique visuellement l’outil.

 

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Reactor – la bibliothèque de plugins pour BlackMagic Fusion

Reactor – la bibliothèque de plugins pour BlackMagic Fusion

Comme Fusion de BlackMagic est intégré à l’interface de DaVinci Resolve et que j’ai découvert il y a un an environ FusionConnect pour appliquer un « Dynamic Link » entre Media Composer et Fusion, j’utilise de plus en plus cet outil de BlackMagic pour créer mes effets aux dépends d’After Effect. D’autant qu’il est gratuit si on n’a pas besoin d’exporter des vidéos supérieures à l’UHD 3840×2160. Et aujourd’hui, je vous propose de partir à la découverte de Reactor 2.0, un utilitaire qui s’intègre à Fusion pour avoir accès à une ribambelle de plugins à intégrer à Fusion.

Reactor est donc un paquet open source facile d’installation afin de permettre à Fusion d’avoir accès à une vaste bibliothèque de plugins à ajouter via une interface intégrée. Il peut s’agir d’outils à ajouter comme un node, d’effets, de scripts, de contrôles supplémentaires etc… Ce plugin est compatible à la fois avec la version gratuite et payante de Fusion, idem pour son interface dédiée au sein de DaVinci Resolve.

fenêtre reactor

Par exemple, moi qui ai Davinci Resolve Studio mais la version gratuite de Fusion, si je souhaite exporter un effet je peux ajouter Resolve Essentials pour passer outre la page Deliver de Resolve et n’utiliser que le moteur de Fusion pour rendre ma composition. Il y a aussi un Flare Tool qui ne nécessite pas de passer par un organigramme prédéfini de la bibliothèque par défaut de Fusion pour générer un flare. De très nombreux outils sont disponibles via cet utilitaire que vous pouvez découvrir ici.

Pour l’installer, c’est très simple, il vous faudra télécharger le fichier Reactor-installer.lua disponible sur la page transmise plus tôt et glisser le fichier dans la console de Fusion. Avec DaVinci Resolve, il est possible aussi de le glisser dans l’interface de construction nodale (flow).

ATTENTION DE BIEN GARDER LA CONNECTION INTERNET ACTIVE LORS DE L’INSTALLATION SINON CA NE FONCTIONNE PAS.

Une fois ceci fait, un nouvel élément dans le menu apparaîtra : Reactor, et permettra d’ouvrir la fenêtre de ce dernier.

Reactor a été développé par la communauté We Suck Less, un forum dédié à Fusion. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter cette page et si vous êtes utilisateur Fusion, ça vaut le coup de voir ce qui y est proposé. Maintenant, je vous laisse regarder leur vidéo promotionnelle et à la prochaine.

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Jeux de Couleur

Jeux de Couleur

Voici trois petits jeux de couleur pour tester votre acuité. N’oublions pas que ceci dépend beaucoup de la qualité de rendu de votre écran, mais ils restent sympathiques à faire.

Test Tetrachromate

Ce test absolument pas véridique présente un dégradé de couleurs sur lequel il faut trouver un certain nombre de bandes pour savoir à quel point vous voyez les couleurs. Ce test reste assez controversé car trop peu précis dans son résultat et dépend énormément des réglages ou virage de teinte, saturation, luminosité, contraste etc… de l’écran. Vous pourrez retrouver le test et son énoncé ici.

dégradé de couleur

Test Daltonisme

Cette fois un jeu avec lequel il faut deviner les formes, les symboles etc… dans des cases avec des couleurs différentes. Rien à voir avec le test d’Ishihara qui est certainement mieux reconnu dans le milieu médical mais il n’en reste pas moins ludique : test de Jean Jouannic.

Le Défi de la Couleur X Rite

Certainement le test le plus fiable à faire sur internet, il s’agit de remettre les couleurs d’une bande dans le bon ordre selon leur teinte. Cette bande me fait étrangement penser à celles qu’on utilise pour mesurer le PH de l’eau dans les aquariums. Pour découvrir ce test, c’est par ici.

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