De Premiere Pro à Davinci Resolve #3 Gestion de médias

De Premiere Pro à Davinci Resolve #3 Gestion de médias

logo
logo resolve
J’ai eu de nombreuses discussions avec des techniciens qui considéraient l’éventualité de passer de Premiere Pro à DaVinci Resolve. Cette volonté est cependant freinée par l’inconnu et l’investissement personnel à fournir pour rendre cette transition possible. Voici une série d’articles pour voir les changements que cette transition implique et comment mettre en place un workflow cohérent au sein d’une entreprise (ou chez soit) et écarter l’inconnu de passation de logiciel. Cette série est composée de 9 articles dont les liens sont disponibles à la fin de chacun d’entre eux. Comme la plupart des choses que je vais aborder ont déjà été traité, les articles ne seront pas des tutoriels mais des indications pour rendre la transition douce.

Premier article de la série : la gestion des médias.

Consolidate, Transcode, Import, Relink, Batch Import, Métadonnées etc… de nombreux moyens nous permettent d’organiser un workflow afin qu’il soit solide et dynamique tout au long du processus de post-production. Dans cet article, nous reviendrons sur les outils de Premiere Pro qui le permettent et verrons leur équivalent avec DaVinci Resolve. Nous resterons dans la page Medias, un petit peu de Deliver et irons dans les paramètres et les préférences de Resolve.

 

Le Media Browser de DaVinci Resolve

explorateur de médiasVia l’espace de travail Logging de Première Pro ou en activant ladite palette, vous avez accès au media browser de Premiere Pro pour parcourir vos disques sans quitter le logiciel. La page Medias de DaVinci Resolve a la même utilité : Vous pouvez y créer vos chutiers et y glisser vos rushes. Si vous glissez un dossier directement dans la colonne « Bins », le dossier se présentera tel quel dans votre arborescence de chutiers en conservant l’organisation des sous-dossiers.

Pour ajouter des volumes s’ils ne sont pas présents, rendez-vous dans l’onglet Media Storage des préférences de Resolve afin d’ajouter le répertoire que vous souhaitez faire apparaître sur la page Medias. Sinon, il est toujours possible de glisser les médias ou dossiers directement depuis l’explorateur de fichiers de Windows ou le Finder de macOS.

Préférences de répertoire de DaVinci Resolve

Enfin, pour ajouter un dossier spécifique à vos favoris, il vous suffit de glisser le répertoire en question du Media Browser de Resolve vers le petit espace intitulé favorites en-dessous de la liste de répertoires à parcourir.

 

Les Métadonnées

bouton métadonnéesPour afficher les métadonnées, il vous suffit de cliquer sur le bouton approprié présenté ci-contre. Cela vous donne accès à de nombreuses données relatives au clip et à la caméra dont certaines peuvent être éditées. Ces métadonnées peuvent ensuite être affichées et rééditées dans l’arborescence de chutiers. Pour afficher ou cacher des colonnes, il vous faudra exécuter un clic droit sur l’intitulée de celles-ci puis cocher ou décocher la métadonnée qui vous intéresse.

 

 

Les Smart Bins

Peut-être utilisez-vous les dossiers intelligents de Premiere Pro quand vous éditez vos métadonnées afin de regrouper automatiquement des médias contenant un même mot clef. Ceci existe aussi dans Resolve. L’espace dédié se situe juste en dessous de la liste de chutiers, de la même manière que l’espace favorites en-dessous de la liste des dossiers de vos volumes. Effectuez un clic droit dans ce petit espace afin de sélectionner Create Smart Bin. Une petite fenêtre va s’ouvrir afin de nommer ce chutier et indiquer quelles métadonnées vont être utilisées pour permettre le tri automatique des rushes selon leur(s) métadonnée(s), comme un coucher de soleil d’une séquence tournée en extérieur pour la capture d’écran ci-dessous.

créer un chutier intelligent

 

Cache et médias optimisés

Pour Premiere Pro, le répertoire où ces données sont écrites, est à paramétrer lors de la configuration du projet. Same as Project est préféré dans la majorité des cas. Avec Resolve, il faudra aller dans les paramètres pour les configurer si changer les paramètres par défaut arrange votre workflow, car Resolve enregistre toutes ces données sur le disque de démarrage. De plus, le ProRes 422 n’est peut-être pas le codec que vous souhaitez utiliser pour ces fichiers.

media optimises et cacheAinsi, rendez-vous dans les paramètres de Resolve (shift+9), onglet Master Settings. Descendez jusque Optimized Medias and Render Cache pour modifier les codecs, le ratio de compression des médias optimisés ainsi que la gestion des rendus que nous verrons un peu mieux dans l’article dédié au montage.

Juste en-dessous dans Working Folders, vous pourrez éditer le répertoire d’écriture du cache qui sera le même que celui dédié aux médias optimisés.

Pour générer les médias optimisés, effectuez un clic droit sur vos médias présents dans un chutier et sélectionnez Generate Optimized Media. Quand vous travaillerez sur votre projet, vous pouvez activer ou non ces médias optimisés via le menu Playback puis les supprimer quand vous n’en aurez plus besoin. Le média optimisé et le cache partagent une extension de fichier similaire .dvcc (DaVinci Cache Clip), ce ne sont pas des fichiers vidéo lisibles en dehors de Resolve.

 

Media Offline

media offline

 

Pour résoudre un soucis de Media Offline, plusieurs possibilités, via le menu contextuel, s’offrent à vous selon le cas :

  • Relink Selected Clip : Une boîte de dialogue s’ouvrira afin de sélectionner un répertoire dans lequel effectuer la recherche des médias. Cette méthode utilise les métadonnées du clip, en particulier le timecode, pour récupérer les données de ce(s) dernier(s). Si l’action est infructueuse, une nouvelle boîte de dialogue apparaîtra pour effectuer une recherche plus profonde. Davinci Resolve scannera tous les fichiers un à un, le processus sera certainement plus long mais devrait fonctionner.
  • Change Source Folder : Si vous avez utilisé l’explorateur de fichiers de l’OS pour changer l’emplacement de vos rushes sans avoir modifié la structure de votre dossier source, vous pouvez utiliser cette méthode pour indiquer à Resolve un nouveau répertoire source pour vos rushes. Si l’emplacement d’un fichier a changé dans cette même structure, Resolve ne sera pas en mesure de le relier. Si Resolve ne parvient pas à retrouver les médias, vous pouvez lui demander d’annuler le processus.
  • Replace Selected Clip : Si vous avez besoin de forcer la conformation d’un média à cause d’un conflit, cette commande ignore absolument les métadonnées et va remplacer le clip sélectionné par un nouveau clip sans même considérer le nom du fichier. Cette dernière action ne peut-être effectuée que fichier par fichier, non par lot comme les deux précédentes.

 

Consolidate/Transcode

Ceci a déjà été abordé dans la partie précédente mais cela concerne aussi la gestion des médias donc revenons brièvement dessus. Ces actions peuvent être effectuées via le Media Management accessible depuis le menu Fichier. Si vous souhaitez déplacer vos médias sur le disque, les copier d’un répertoire à un autre ou les transcoder d’un répertoire à un autre pour obtenir de vrais fichiers vidéos contrairement aux médias optimisés, c’est ici que vous aurez le résultat le plus rapide. Vous pouvez choisir une portions des médias en fonction d’une timeline, de l’utilisation des clips, voire de la présence d’une portion de clip dans la timeline. Tout ceci est déjà présenté dans Gestion de Projets.

 

Export par lot des clips

De la même manière que précédemment, si vous préférez avoir des versions transcodées de vos rushes en ProRes dans un dossier de votre disque dur, mais que vous voulez attribuer les métadonnées éditées dans Resolve aux rushes, il y a une autre méthode : à partir de la page Edit, créez une timeline avec tous vos rushes mis bout à bout qu’il y ait des espaces ou non, puis allons vers Deliver.

file deliverDans Deliver, vous pouvez donc configurer tous vos paramètres d’export (que j’aborderai dans un prochain article) mais aussi, dans le dernier onglet File des réglages, vous pouvez exporter tous les clips individuellement dans un nouveau fichier avec le nom source si vous sélectionnez ce point. Ainsi, vous obtiendrez bel et bien des fichiers vidéos avec en prime, les métadonnées.

Si vous choisissez d’utiliser un nom de fichier unique avec une série de chiffre, faites bien attention à avoir édité la métadonnées Reel pour qu’un Relink soit possible. Pour ce faire, rendez-vous dans les paramètres de Resolve (shift+9)/General Options/Conform Options et cochez Assist Using Reel names from the … Source clip filename dans ce cas.

 

 

 

Petit Mot de la Fin

Voici brièvement comment gérer ses médias dans DaVinci Resolve. Cela change assez peu de la logique de Premiere Pro, simplement une interface différente à laquelle il faut s’habituer mais rien de bien méchant.

 

 

Rendez-vous pour le prochain article : la configuration des travaux collaboratifs.

Cinématographiquement…

D’autres Articles

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

La différence entre le flat et le log

La différence entre le flat et le log

log signal
Deux profiles existent pour mieux protéger la dynamique d’une image avec les caméras : le Log et le Flat. Même si on peut dire d’une image à laquelle une courbe logarithmique est appliquée semble « flat », ces deux applications diffèrent dans leur manière de compresser le signal. Nous allons voir ci-dessous quelle est cette différence.

Le flat et le log ont chacun le but de compresser le signal pour rentrer dans la dynamique de nos moniteurs. Mais quelle est la différence alors qu’ils ont le même objectif ?

La dynamique d’une image prise par une caméra dépasse la dynamique d’un écran. Ce qui la fait apparaître davantage contrastée. Le flat va ramener les informations excédentaires vers le centre du signal. Il va ainsi compresser les noirs et les blancs, laissant les tons moyens à leur place afin que l’ensemble entre dans la nouvelle dynamique. Le log quant à lui va redistribuer l’ensemble des valeurs de manière équitable sur une nouvelle échelle. Pour résumer :

NB : point noir à gauche, point blanc à droite

Dynamique caméra

•        •        •        •        •        •        •        •        •        •        •        •        •        •        •        •

 

Dynamique Flat

• •   •   •    •      •        •        •        •        •        •       •    •   •   • •

 

Dynamique Log

•     •     •     •     •     •     •     •     •     •     •     •     •     •     •     •

 

Dynamique Ecran

•            •            •            •             •            •             •           •

 

Ci-dessous, une vidéo de la chaîne YouTube Learn Color Grading qui vous montrera visuellement la différence entre le flat et le log.

Cinématographiquement…

D’autres Articles

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

De Premiere Pro à Davinci Resolve #2 Gestion de projets

De Premiere Pro à Davinci Resolve #2 Gestion de projets

logo
logo resolve
J’ai eu de nombreuses discussions avec des techniciens qui considéraient l’éventualité de passer de Premiere Pro à DaVinci Resolve. Cette volonté est cependant freinée par l’inconnu et l’investissement personnel à fournir pour rendre cette transition possible. Voici une série d’articles pour voir les changements que cette transition implique et comment mettre en place un workflow cohérent au sein d’une entreprise (ou chez soit) et écarter l’inconnu de passation de logiciel. Cette série est composée de 9 articles dont les liens sont disponibles à la fin de chacun d’entre eux. Comme la plupart des choses que je vais aborder ont déjà été traité, les articles ne seront pas des tutoriels mais des indications pour rendre la transition douce.

Deuxième article de la série : la gestion des projets.

Contrairement à Premiere Pro, DaVinci Resolve n’enregistre pas ses projets dans l’arborescence de fichier du disque mais dans le « Project Manager ». Nous entrerons donc dans cette fenêtre pour voir comment l’appréhender, gérer les bases de données, ouvrir plusieurs projets simultanément, les exporter pour l’archivage et faire un consolidate pour ne conserver que les médias utilisés dans la timeline. Nous entrerons dans les paramètres de Resolve pour voir comment gérer ses sauvegardes et verrons comment récupérer un projet d’une sauvegarde automatique.

 

Le Project Manager

 

Cette fenêtre affiche l’ensemble des projets de Resolve. Ils peuvent être affichés avec des miniatures par liste selon les préférences et peuvent être organisés par dossiers et sous-dossiers. En haut à droite se trouve la sélection d’utilisateurs pour allouer l’accès à des projets à certains utilisateurs seulement. Juste en-dessous, vous pouvez régler la taille d’affichage, le mode de tri, afficher les informations d’un projet, choisir le mode d’affichage (miniature ou liste) ainsi que faire une recherche si vous avec de nombreux projets. En bas, vous trouverez les boutons pour créer un nouveau projet ou un nouveau dossier, et le bouton pour ouvrir le projet en surbrillance orange, mais un double clic reste tout aussi efficace. Cette fenêtre est toujours accessible avec l’icône de maison dans l’interface ou le raccourci shift+0.

 

Ouvrir Plusieurs Projets en Même Temps

 

Il est possible, avec DaVinci Resolve, d’ouvrir plusieurs projets en même temps pour récupérer des médias avec les métadonnées éditées, des timelines etc… Pour ce faire, ouvrez un projet, ouvrez le project manager via la petite maison en bas à droite de l’interface ou le raccourcis clavier, et faites un clic droit sur le second projet désiré. Dans le menu contextuel qui s’ouvrira comme ci-contre, il vous suffira de sélectionner « Dynamic Project Switching » afin que le projet s’ouvre en même temps que celui déjà actif. Vous pourrez ensuite sélectionner le projet actif en cliquant sur son nom en haut de l’interface afin d’afficher un menu déroulant :

 

 

Les Bases de Données

 

Maintenant, si vous cliquez sur le petit boutons à gauche comme montré ci-contre, vous ouvrirez un petit panneau pour gérer vos bases de données. La base de données est un fichier .drb enregistré sur un support de stockage dans lequel sont contenus tous les projets créés dans cette base de données. Vous pouvez en avoir plusieurs selon vos besoins. Lors d’une mise à jour de Resolve, il est bon de penser à exporter la base de données puis de la réimporter après la mise à jour pour s’assurer de ne rien perdre et de conserver une base de données compatible avec la version précédente de DaVinci Resolve grâce aux boutons présentés ci-dessous.

De la même manière qu’avec les projets, il est possible de trier les bases de données, afficher ses informations ou faire une recherche quand on en possède beaucoup via les petits icones prévus à cet effet.

Vous remarquerez deux catégories : Disk et PostgreSQL. La base de données enregistrée sur Disk est un enregistrement local sur le disque interne de l’ordinateur. Par contre, la base de données enregistrée sur PostgreSQL est elle en réseau et permet notamment les travaux collaboratifs, sujet sur lequel je reviendrai dans un prochain article.

On notera que la gestion du PostgreSQL n’est pas supportée par la version gratuite de Resolve. Si vous êtes curieux et voulez dores et déjà en connaître davantage sur ce protocole avant la publication de l’article dédié aux travaux collaboratifs, je vous propose de visiter le site de la communauté francophone du PostgreSQL.

 

 

 

Exporter un Projet

Revenons sur ce menu ouvert via un clic droit sur un projet et intéressons-nous aux fonctions « Export » et « Archive ». L’export du projet permet d’enregistrer un fichier .drp n’importe où en dehors de votre base de données. En l’état, le projet ne pourra pas être édité, un fichier .drp est figé. Il devra être réimporté pour apporter des modifications s’il y a lieu d’en faire.

La fonction Archive est similaire à ceci prêt qu’elle va exporter les médias du projet en plus du .drp dans un répertoire commun. On peut choisir de conserver les médias optimisés générés avec DaVinci Resolve ainsi que les fichiers de rendu lors de cet archivage. Vous récupèrerez au final un dossier avec l’extension .dra qui contient un fichier .drp et un dossier Media Files qui copiera l’arborescence des médias stockés depuis sa racine originelle.

Cette dernière méthode n’a cependant rien d’un consolidate puisque l’ensemble des médias vont être copiés/collés vers un nouveau répertoire. Contrairement à Premiere Pro, ce n’est pas via le Project Manager que l’on peut procéder à un consolidate mais du Media Management. Pour ce faire, vous aurez besoin d’ouvrir le projet et de sélectionner le Media Management depuis le menu Fichier. D’ici, il vous sera possible de copier, déplacer, ou encore transcoder tous les médias du projet, uniquement ceux utilisés, ceux présents dans un montage spécifique, ou encore trimer les portions utiles de rushes. Pour revenir sur cet outil en détail, je vous laisse avec cette vidéo de Max Maximus. Je vous retrouve juste après.

 

 

Configuration des Sauvegardes

 

Dans les préférences de DaVinci Resolve, vous trouverez dans l’onglet User les préférences Project Save and Load pour configurer les sauvegardes automatiques entre autre.

La première case à cocher consiste à savoir si toutes les timelines sont chargées ou non à l’ouverture de Resolve. Si cette case est Resolve settingscochée, Resolve réagira comme Premiere Pro. C’est-à-dire qu’il chargera l’ensemble du projet à son ouverture. Par contre, si cette case est décochée, Resolve réagira plutôt comme Media Composer et ne chargera que ce qui est actif. A ceci prêt que ce sont les timelines que DaVinci Resolve considère contrairement à Media Composer qui se préoccupe des chutiers. Quoi qu’il en soit, il s’agit de rendre le projet prêt à travailler plus rapidement à son ouverture.

Le Live Save est une sauvegarde en continu, comme celle de FCPX. C’est-à-dire que le raccourcis clavier pour sauvegarder ne servira plus à rien, le projet est sauvegardé en temps réel quand vous travaillez. Vous pouvez peut-être y trouver un avantage, cependant cela prend des ressources à Resolve qui est pourtant déjà gourmand.

Le dernier point consiste à faire une sauvegarde automatique, configurer sa récurrence ainsi que son répertoire. Contrairement à Premiere Pro, Resolve ne va pas enregistrer des fichiers .drp à la volée dans le répertoire spécifié mais des versions du projet contenues dans deux fichiers à chaque sauvegarde : un .dpx et un .xml. Ces fichiers ne peuvent pas être ouvert directement par Resolve ou importé comme on le ferait avec un fichier .drp.

 

Les Back-Ups de Sauvegarde Automatique

 

Récupérer une sauvegarde automatique peut s’avérer utile pour diverses raison comme perdre une partie de son travail car DaVinci Resolve aurait planté. Pour récupérer un backup, il faut accéder au menu contextuel du clic droit sur un projet depuis la fenêtre du Project Manager, puis sélectionner Project Backups. A ce moment, une nouvelle fenêtre va s’ouvrir avec tous les back-ups effectués, présentés de manière NOMDUPROJET.AAAAMMJJHHMMSS (nom du projet suivi de l’année, du mois, du jour, de l’heure, des minutes, et enfin des secondes). Il ne reste plus qu’à cliquer sur l’un d’entre eux, le charger, le supprimer, les supprimer tous ou actualiser le répertoire si vous pensez que la liste n’est pas à jour. Lorsque vous chargerez un back-up, un nouveau projet se créera à côté du précédent avec la date indiquée, vous pourrez ensuite l’ouvrir comme un projet classique.

Si le projet n’apparaît plus dans le Project Manager, vous pouvez faire un clic droit sur une zone vide et sélectionner Other Project Backups. Dans la fenêtre qui s’ouvrira apparaîtront tous les back-ups qui ne sont pas affiliés à un projet présent dans votre base de donnée. Ainsi, si vous n’avez pas archivé un projet et supprimé ce dernier, il est possible de récupérer sa sauvegarde automatique dont la suppression est indépendante dudit projet (cela ne concerne pas les médias présents sur le disque dur mais uniquement le projet).

 

Petit mot de la fin

Ce fut un tour d’horizon de la gestion de projets sous  DaVinci Resolve à partir de l’utilisation de Premiere Pro que j’ai pu voir çà et là. On a donc vu qu’on pouvait interagir avec un projet uniquement depuis l’interface de Resolve et qu’un fichier enregistré sur le disque dur est une empreinte du projet, c’est-à-dire figé dans le disque dur. On pourrait même dire qu’un .drp est un clone fossilisé. Le ramener à la vie consiste à copier son contenu dans Resolve mais le .drp en lui même restera toujours figé. Il faudra générer un nouveau .drp pour enregistrer une version à jour. Dans un prochain article, je reviendrai sur les bases de données PostgreSQL dont j’aborderai la gestion une fois quelques autres notions posées.

 

Rendez-vous pour le prochain article : la Gestion de Projet.

Cinématographiquement…

D’autres Articles

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

Davinci Resolve 16 – les nouveautés

Davinci Resolve 16 – les nouveautés

Après le coup de pub magistral d’Avid pour annoncer la nouvelle interface et la nouvelle expérience utilisateur de Media Composer, c’est BlackMagic qui a pris la parole au salon NAB 2019 pour présenter DaVinci Resolve 16 pour annoncer « une révolution pour le montage ». Revenons un petit peu sur les nouveautés.

CUT

La grosse nouveauté logicielle sur laquelle une bonne partie de la conférence est restée est la nouvelle page : CUT.

On remarque que cette page servira aussi au montage mais se distingue bien de la partie Edit. Plusieurs raisons à cela :

• économique : toucher le même marché que le logiciel Adobe Rush qui offre une expérience utilisateur simplifiée pour toucher les YouTubers, entre autre ;

• pratique : dans certains contextes (Broadcast par exemple), il est nécessaire de sortir la vidéo rapidement ;

• workflow : on sait qu’au montage, il y a le découpage avant l’édition. dire Editing pour le montage est un abus de langage puisqu’on dit aussi « montage » en anglais. L’editing est l’étape qui suit le cutting ce qu’illustre bien cette méthodologie.

On remarquera le visualiseur unique à la manière de FCPX avec beaucoup d’outils en-dessous de l’image. Il y a de quoi recadrer, trimer, stabiliser etc… Quelques outils essentiels pour travailler rapidement. Sur la gauche, on retrouvera nos chutiers avec aperçu au survol de la souris comme dans FCPX avec en-dessous toujours une barre d’outils avec les fonctions de montage : « append to end », « place on top » toussa toussa.

En-dessous, sur toute la largeur, se trouve la timeline complète qui permet d’avoir un œil sur celle-ci tandis que nous travaillons sur une portion dans ce que nous appellerons maintenant le banc. Les médias peuvent être glissés dans la timeline ou le banc de montage, le trim peut être effectué dans les deux aussi, ainsi que dans le visualiseur où vous pourrez effectué un Trim de précision. comme ci-contre. On remarquera que ce nouveau trim est à mi-chemin entre FCPX et Media Composer.

Reconnaissance faciale

A l’heure de Face ID, Resolve propose aussi une solution de reconnaissance faciale afin de créer des Smart Bins. C’est-à-dire que chaque visage présent dans une vidéo est analysé et ajouté à un chutier intelligent afin d’y retrouver tous les rushes dans lesquels le visage apparaît. De plus, il est possible maintenant de hiérarchiser les smart bins : faire des sous-smart bins plutôt q’un dossier principal qui ne serait pas rangé.

Le Clavier

BlackMagic s’est aussi empressé de présenter un nouveau clavier dédié au montage :

Ce clavier finitions métalisées a été développé pour le montage sur Resolve. On y retrouve les touches d’un clavier classique plus des fonctions de montage de part et d’autre comme la possibilité de switcher entre la source et la timeline, choisir les outils de roll etc… Et surtout un Jog/Shuttle qui possède aussi une nouvelle fonction : le scroll. D’après ce que j’ai vu pendant la conférence, ça fonctionne un peu comme un shuttle mais la tête de lecture reste centrée dans la vue.

Tout ceci pour la somme de 895€ TTC. Oui c’est douloureux, surtout quand on sait que ce clavier n’est pas du tout rétro-éclairé et qu’un clavier avec des raccourcis clavier assignés feraient certainement l’affaire. Pour l’instant, aucune information quant à la licence Resolve possiblement fournie avec le clavier.

 

 

 

La Page Edit

La page Edit apporte elle aussi quelques nouveautés. D’abord, il est possible de configurer chaque timeline séparément, et notamment leur cadence d’images. A partir de Resolve 16, il ne sera plus nécessaire de vérifier la cadence d’images dans les paramètres avant de commencer à travailler, ce sera personnalisable dans des paramètres de séquence. On remarquera aussi l’arrivée des Adjustment Layers, du même nom sous Premiere Pro et appelés Filters dans Avid. Il s’agit d’un clip vierge sur lequel on peut y glisser les effets pour ne pas avoir à l’appliquer à tous les plans. Dans l’exemple de la conférence, c’est le nouvel effet disponible dans la page Edit qui a été mis à l’honneur : un vignettage, qui a été utilisé. Il ne vaut pas celui que l’on peut faire dans la page Color quand même.

La Page Color

La page Color connaît aussi quelques nouveautés comme un outil qui permet de retirer un élément de l’image. A voir si, à l’usage, c’est aussi efficace qu’avec Fusion. Et maintenant, il est possible de voir l’histogramme en arrière-plan des courbes pour ne pas avoir à aller voir sur le second moniteur les modifications appliquées sur les courbes.

Sans oublier un nouvel oscilloscope pour visionner nos couleurs : le diagramme de Maxwell, plus techniquement appelé CIE 1931 pour visualiser notre gamme de couleur dans l’ensemble du spectre de la lumière visible et voir les couleur qui dégorgent.

 

Fairlight

Enfin Fairlight, j’ai été un peu moins attentif à ce moment car je ne suis pas tellement concerné, mais ce que j’ai retenu surtout c’est surtout les automations qu’on peut retravailler à la souris, même sur les bus. Des réglages pour le LUF et le PEAK prédéfinis pour la masterisation sonore ainsi que l’effet qu’ils ont appelé « élastique » afin de modifier la durée de portions de son afin de coller aux labiales sans modifier la fréquence de la voix.

One more thing…

Maintenant, une petite fenêtre pop-up est disponible pour faire un export. Cette dernière s’affiche en cliquant sur un tout petit bouton en haut à droite de l’interface et montre un panneau qui ressemble à celui tout à gauche dans la page Deliver.

D’après la conférence, cette petite fenêtre serait disponible depuis n’importe quelle page du logiciel. Cependant, je ne vois pas ce bouton dans la page Edit, Color ou Fairlight qui ont été présentés pendant la conférence. Mais cette fenêtre est bien accessibles depuis la nouvelle page Cut.

 

Conclusion

Alors que BlackMagic avait communiqué de nombreuses affiches de cinéma en parallèle d’ « une révolution du montage », on ne voit guère de révolution pour le montage cinéma. Il y a une séparation découpage/édition du montage, il y a ce nouveau clavier qui nous libère les mains de la souris grâce notamment à la gestion du trim via le job/shuttle/scroll mais on aura encore beaucoup besoin de la souris sans ce clavier. Ca reste le gros point négatif face à Avid qui a tapé très fort pour la nouvelle version de Media Composer qui conserve l’efficacité de ses outils dans une interface plus agréable et accueillante. Quelques autres nouveautés çà et là qui apportent de nouvelles choses à Resolve mais rien de transcendant non plus cette année. A part ce clavier à 895€. La page Cut reste cependant un atout pour les workflows qui nécessite une rapidité d’action et me semble agréable à utiliser avec une tablette graphique vu le nombre de boutons visibles dans l’interface.

Vous pouvez d’ores et déjà télécharger la version bêta de Davinci Resolve 16 en version gratuite ou Studio sur le site de BlackMagic. N’oubliez pas de bien sauvegarder vos bases de données avant et de ne pas l’installer si un projet est en cours. NB : L’installation de la bêta écrase la version préalablement installée sur votre machine comme le ferait une mise à jour classique.

Vous pouvez retrouver la conférence ainsi que la version de YAKYAKYAK (pour les non anglophones) ci-dessous :

MAJ : et la vidéo de BlackMagic pour présenter les nouvelles fonctions

https://www.youtube.com/watch?v=8fmvUsBPJn8

Cinématographiquement…

D’autres Articles

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

Annonce de DaVinci Resolve 16 !!

Annonce de DaVinci Resolve 16 !!

A l’approche du NAB, la page d’accueil du site de BlackMagic Design met à l’honneur la future version Davinci Resolve 16 ! En mettant encore l’accent sur le montage, il faudra attendre 9h PDT le lundi 8 Avril, soit 17h00 en France.
DaVinci Resolve, logiciel d’étalonnage qui depuis la version 12 ajoute en son sein le montage, le compositing, le motion design et le mixage, revient sur les devants de la scène pour ce NAB 2019 en nous annonçant la couleur sur la page d’accueil de BlackMagic. Pour la version 14, le montage et Fairlight était à l’honneur. Pour la version 15 c’est Fusion qui était à l’honneur. Pour Davinci Resolve 16, on revient sur le montage avec une promesse de révolution. Comme la plupart des affiches sont des films montés sur Avid Media Composer, espérons toute la force du montage Avid dans un logiciel qui facilite l’ensemble de la post-production. Ce qui est sûr, BlackMagic souhaite entrer sur le marché du montage de cinématographique, voire de série.

On en saura plus Lundi….

MAJ : L’article sur les nouveautés de Resolve 16

Cinématographiquement…

D’autres Articles

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

De Premiere Pro à DaVinci Resolve #1 présentation

De Premiere Pro à DaVinci Resolve #1 présentation

logo
logo resolve
J’ai eu de nombreuses discussions avec des techniciens qui considéraient l’éventualité de passer de Premiere Pro à DaVinci Resolve. Cette volonté est cependant freinée par l’inconnu et l’investissement personnel à fournir pour rendre cette transition possible. Voici une série d’articles pour voir les changements que cette transition implique et comment mettre en place un workflow cohérent au sein d’une entreprise (ou chez soit) et écarter l’inconnu de passation de logiciel. Cette série est composée de 9 articles dont les liens sont disponibles à la fin de chacun d’entre eux. Comme la plupart des choses que je vais aborder ont déjà été traité, les articles ne seront pas des tutoriels mais des indications pour rendre la transition douce.

Premier article de la série : une introduction.

What is this that this is that this ?

Pour expliquer cette transition de Premiere Pro à DaVinci Resolve, plusieurs articles seront publiés afin de rendre compte de plusieurs facettes. Je prendrai le parti du travail en équipe et expliciterai avec la version studio de Resolve dont la licence est largement rentabilisé par rapport à l’abonnement d’Adobe. D’ailleurs, je n’évoquerai que les prix TTC pour lever quelconque ambiguïté.

  • La gestion des projets ;
  • La gestion des médias ;
  • Le travail collaboratif ;
  • Le montage et pré-mixage dans la timeline ;
  • Le compositing et motion design ;
  • Les exports ;
  • Les alternatives à Photoshop et Illustrator.

Pour le moment, je vais revenir sur le choix de Resolve pour le montage, l’architecture du logiciel comparé à la suite d’Adobe, le coût et faire une transition progressive plutôt que brusque grâce à la version gratuite du logiciel de BlackMagic.

NB : étant donné le NAB 2019 approchant et une possible annonce de DaVinci Resolve 16, l’article sur le montage sera peut-être décliné en deux exemplaires, le second complétant le premier.

Pourquoi Resolve ?

Indépendamment de leur politique d’achat respective, je vais vous expliquer pourquoi, selon moi, il est plus aisé d’utiliser Resolve pour le montage quand on vient de Premiere Pro plutôt qu’un autre.

Final Cut Pro 10

Ce logiciel, bien que très bien optimisé sur mac présente quelques soucis qui ne conviennent pas à toutes les productions. Ce qui fait la force de ses concurrents est leur capacité à communiquer entre eux grâce aux fichiers d’interopérabilité (XML, AAF, EDL). FCPX a un protocole propriétaire, certes de bonne facture, mais qui n’est reconnu que par très peu de logiciels (Resolve en fait parti). Pour pallier à ce manquement, il est toutefois possible d’acheter des plugins complémentaires. Outre la nécessité d’acheter en plus pour rendre le logiciel pleinement fonctionnel, cela fait de FCPX un logiciel personnel dont un projet peut ne pas fonctionner d’une station de travail à une autre. Final Cut Pro sait gérer les métadonnées comme le montre cet article. Cependant la timeline ne fonctionne pas par piste, par conséquent ne permet pas une organisation visuelle du travail effectué. Ce qui pose encore problème lors de la génération d’un fichier d’interopérabilité car il est nécessaire d’éditer des « rôles » afin de retrouver une organisation par pistes lors d’un export pour le mixage par exemple, ce qui alourdit la charge de travail pour avoir un workflow à toute épreuve lors d’une production sur laquelle interviennent plusieurs techniciens. Enfin, il faut obligatoirement posséder un mac pour pouvoir l’utiliser ce qui réduit les champs d’action.

Avid Media Composer

Ceux qui me connaissent savent que je suis un fervent défenseur d’Avid Media Composer pour le montage. Ce logiciel propose des outils très efficaces et précis, une gestion des métadonnées inégalée, le seul logiciel à ma connaissance qui sait placer un point de sortie correctement (pas besoin de revenir une image en arrière pour le placer), la solution Fusion Connect qui permet d’obtenir un dynamic link entre Media Composer et Fusion comme je l’ai présenté dans cet article, les Avid Attics pour sécuriser les chutiers, et cætera… Malgré tout, je comprends la difficulté de passer de Premiere Pro à Media Composer tant leur logique de mise en œuvre est différente et parfois considérée indigeste par certains utilisateurs de Premiere Pro. Cependant, je ne recommande quand même pas de passer à Media Composer si tout le studio est configuré pour Premiere Pro car, entre autre, le travail collaboratif ne fonctionne qu’avec un SAN Nexis et ISIS.

Ainsi on choisit Resolve

On prend Resolve car :

  • La gestion des métadonnées et des chutiers est assez similaire ;
  • Resolve peut être configuré pour utiliser les raccourcis clavier de Premiere Pro (N pour le trim, V pour la sélection, R pour la vitesse etc…) ;
  • Les effets intégrés sont moins vieillot que sur Premiere Pro ;
  • Les outils de montage fonctionnent quasiment de la même manière : à la souris. (note pour le trim qui fonctionne à mi-chemin entre Avid et Adobe) ;
  • Il y a toujours du dynamic link, mais sans dynamic link car Fusion est intégré à Resolve ;
  • Il est possible de travailler en temps réel sur un même projet après quelques configurations (cf article : travaux collaboratifs) ;
  • Pas d’abonnement ;
  • Une très bonne gestion des fichiers XML, AAF, EDL, FCPXML ;
  • Acquisition de quasiment tous les formats RAW (pas le ProRes RAW pour le moment pour lequel seul le son des fichiers est détecté)
  • Une récupération des sauvegardes automatiques, ma foi, particulièrement efficace ;
  • Un outil de mixage intégré lui aussi ;
  • Puis des paramètres prédéfinis d’export.

L’architecture de Resolve

Si vous avez l’habitude d’Adobe, vous savez que cette suite est composée de plusieurs logiciels : Premiere Pro, After Effect, Audition, Media Encoder, Photoshop, Illustrator toussa toussa… Resolve, quant à lui, se décompose en « salles » (ou pages mais à une époque on disait « salles ») : Medias, Edit, Fusion, Color, Fairlight, Deliver (Pour la petite histoire et briller en société lors de conversations hautement hautaines, il n’y avait que Medias, Conform, Color, Deliver avant les balbutiements du montage dans Resolve).

resolve rooms

Chaque salle a sa fonction et ses propres raccourcis clavier personnalisables à loisir. Le menu, situé en bas de l’interface, fonctionne de la même façon que le choix des espaces de travail situé en haut de l’interface de Premiere Pro. Les salles sont dynamiques les unes avec les autres et se mettent à jour automatiquement que vous travailliez seul sur un projet ou à plusieurs.

  • Medias : première salle pour importer les médias depuis un explorateur de fichier intégré à l’interface. Il permet également l’édition des métadonnées grâce à une interface optimisée à cet effet et la création de l’arborescence de chutiers plus ou moins nécessaire à l’organisation des médias selon les besoins de chacun – en remplacement de Premiere Pro ;
  • Edit : ici, on fait du montage. Il est aussi possible de gérer les métadonnées et les chutiers de la même manière que dans la salle précédente cependant moins de place y est consacré. C’est moins pratique. On y retrouve aussi les effets, les visualiseurs source et programme, des outils de prémixage (dont les informations sont synchronisés avec Fairlight) – en remplacement de Premiere Pro ;
  • Fusion : la partie compositing et effets de Resolve pour créer des titres, faire des incrustations, du tracking toussa toussa – en remplacement d’After Effect ;
  • Color : à vos pinceaux camarades !!! on fait de la peinture ici !! Oui bon je ne vais pas revenir dessus. Tout le monde sait que Resolve est un outil d’étalonnage numérique principalement – en remplacement de SpeedGrade (si un jour ce truc a déjà été utilisé) ;
  • Fairlight : intégré lors de la version 14, Fairlight est la page où on fait du mixage, on gère ses bus, ses entrées, ses sorties, importer sa banque personnelle de sons (si si) et plein d’autres chose en rapport avec le son – en remplacement d’Audition ;
  • Deliver : Une fois un projet terminé, c’est très pratique de l’exporter. C’est là que ça se passe. Le défaut de cette salle est que l’interface de Resolve n’est plus accessible le temps de l’export. Cependant, il y a une solution pour ne pas en être privé si la solution collaborative du logiciel est mis en place – en replacement de Media Encoder.

« Et Photoshop et Illustrator pour les logos et pictogrammes !! » me direz-vous. Je reviendrai sur des solutions alternatives dans l’article dédié en parlant en particulier d’Affinity Designer et Affinity Photo.

Combien ça coûte et l’intérêt de la version gratuite ?

Chaque licence de Resolve n’est valable que sur une seule machine, les mises à jour même majeures sont gratuites et ce pour la modique somme de 300,00€ TTC par licence. A titre comparatif, la formule annuelle mensualisée de la Creative Cloud est rentabilisée en  5 mois environ avec Resolve, un peu plus de six mois avec les solutions d’Affinity (Avril 2019, avant le NAB pendant lequel les prix changent parfois).

Une transition progressive

Grâce à sa version gratuite, anciennement appelé Lite, vous aurez la possibilité de vous habituer au logiciel progressivement, avant de décider de procéder à la transition complète ou non. C’est-à-dire que, par exemple, vous avez un habillage à faire mais la construction nodale de Fusion vous enquiquine. Si vous avez le temps de le faire sous Fusion, faites-le avec Fusion. Mais si vous êtes pressé et que vous n’y arrivez pas, rien de vous empêche de repasser sur After Effect pour retrouver votre entrain d’antan et de revenir sur Fusion une autre fois le temps de s’y habituer. Comme cette version est gratuite, il n’y a pas de réelle perte d’argent et vous pourrez prendre la version studio une fois complètement sûr.

 

Conclusion

La transition ne se fera pas sans effort, c’est certain. Il est aussi possible que d’autres solutions conviennent mieux à votre process comme HitFilm dont j’ai entendu vantés les mérites, je ne suis cependant pas compétent pour en parler. Malgré cela, le marché semble se tourner vers Resolve aussi bien pour les agences que les indépendants, il me semble que ce dernier est une bonne solution si une transition est désirée.

 

Rendez-vous la prochaine fois où nous parlerons de la gestion de projets.

Cinématographiquement…

D’autres Articles

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

Pin It on Pinterest

Aller au contenu principal