Davinci Resolve 16 Fusion Clip can’t be Processed Error

Davinci Resolve 16 Fusion Clip can’t be Processed Error

logo Blackmagic
icone Davinci resolve
Aujourd’hui, on va parler de cette horrible erreur récurrente depuis Leonardo Davinci Resolve 16 : Render Job failed as the current clip could not be processed !!!

a) Je ne vais pas vous montrer comment corriger le bug, je ne suis pas développeur ;

z) Par contre on va voir trois méthodes pour contourner le soucis quand un clip ou une composition fusion est sur votre timeline et qu’il est nécessaire de faire un export.

Chaque méthode fonctionne, elles demandent une vérification image par image dans certains cas, mais ça fonctionne. Allons les voir rapidement pour ne pas s’étaler en besogne.

Render Job Fusion Clip failed

METHODE 1 : Créer un nouveau projet

 

Principe :

Simplement, il suffit de créer un nouveau projet, le configurer à nouveau dans sa totalité et, enfin coller le contenu de votre timeline. Un simple CMD+A | CTRL+A pour tout sélectionner de votre précédent projet, puis un CMD+C | CTRL+C pour tout copier, et enfin un CMD+V | CTRL+V pour coller dans la timeline de votre nouveau projet est possible et efficace.

Dans la plupart des cas, l’export ne posera plus de soucis.

 

Inconvénient :

Le problème qui vient se poser ensuite est qu’il faut bien vérifier vos plans car un effet peut avoir sauté. Un plan sujet à une incrustation peut ne pas être reconnu dans la construction nodale. Parfois il faut simplement ré-entrer certains paramètres (notamment des offsets ou image de référence). D’où l’importance de créer un Fusion Clip avant de commencer un effet sur un plan car l’image de départ sera bien 0 et restera 0.

Le gros inconvénient quand on fait de l’étalonnage et qu’un Color Management dans le logiciel est indispensable pour avoir un Colour Journey sans faille (#Baselight). Il faut recommencer à renseigner tous les paramètres pour entrer dans les normes de diffusion .Selon la matière de base, ça peut être long.

 

C’est pourquoi, je préfère la deuxième méthode. Mais elle reste tout aussi risquée et il faut bien vérifier le média.

 

 

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METHODE 2 : Changer un réglage dans les préférences

 

resolve menuPrincipe :

Cette méthode consiste à se rendre dans les préférences logicielles, celles accessibles depuis le menu Resolve tout en haut à gauche. Il faudra alors vous rendre dans les préférences utilisateur ou User Settings. Sans avoir besoin de naviguer, vous trouverez sur la dernière ligne Stop rendors when a frame or clip cannot be processed.

Cela consiste à dire à Leonardo Davinci Resolve d’ignorer une erreur de rendu.

 

user settings

 

Inconvénient :

Souvent, cette solution fonctionne. Cependant, vous n’êtes pas à l’abri d’un Drop Frame ou tout autre erreur de rendu selon la complexité de votre composition Fusion. Par conséquent, il faut bien vérifier image par image que votre plan a correctement été rendu.

 

C’est pourquoi, je préfère la troisième méthode qui est un peu plus sûre si vos paramètres Fusion sont bien réglés.

 

 

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METHODE 3 : Exporter depuis Fusion puis importer le clip dans la timeline

 

saverPrincipe :

Et oui Jamy ! Fusion n’est pas concerné par ce problème d’export et il est possible d’ajouter un Node Saver à la construction nodaleIl faudra bien faire attention à la manière dont Fusion traite les couleurs, puis de configurer le Node Saver pour choisir le niveau de compression et le répertoire d’export.

De cette manière, seule une séquence d’image EXR peut être générée. Il faudra vous rendre dans le menu FusionRender all Savers, laisser travailler puis aller chercher le clip pour le glisser dans votre Media Pool.

render all savers

Vous pourrez ensuite superposer le plan déjà rendu par Fusion par-dessus la composition puis désactiver ce clip grincheux qui fait planter Leonardo grâce au chouette raccourcis D. Juste pour être sûr.

 

Inconvénient :

Il est possible que le clip importé n’ait pas été rendu dans le même espace colorimétrique, que vous ayez un gamme shift ou autre, donc il faut faire très attention aux réglages de couleur dans les préférences Fusion mais aussi à l’import du clip EXR (clic droit sur le clip > Input Color Space toussa toussa).

Honnêtement, la deuxième méthode fonctionne dans la plupart des cas. Mais au cas où (la paranoïa m’emportera), il y a toujours celle-ci.

 

 

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Cinématographiquement…

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Ici, un sommaire pour accéder à chacun d’entre eux facilement.

Sommaire : de Premiere Pro à DaVinci Resolve

Documentation

 

Je vais donc terminer cette série en vous redirigeant vers un document PDF de 2937 pages sur DaVinci Resolve qui m’a aidé à élucider certaines questions que je me posais quand je rédigeais ces articles. A chaque nouvelle version, de nouvelles pages apparaissent Je ne trouve cependant pas le nom de l’auteur qui a accompli un travail remarquable, si quelqu’un qui lit ceci le trouve, je lui en serais gré. 

 

 

 

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Dernier article : trouver une alternative à Photoshop et Illustrator.

Maintenant que nous avons vu de nombreux points pour pour se passer des logiciels vidéo et audio d’Adobe, que faire quand le client nous envoie un logo ou autre objet graphique ou photo ? Evidemment, Photoshop et Illustrator nous semblent indispensables. Mais dans la première partie, on soulevait le soucis de l’abonnement. C’est ce que nous allons continuer à explorer dans cet article. Nous ne pourrons peut-être pas faire tout ce qui est possible avec Photoshop et Illustrator mais pour la plupart des Workflows que j’ai pu rencontrer au sein desquels ces logiciels étaient nécessaires, ceux d’Affinity peuvent les remplacer sans soucis. Par exemple, je peux faire mes palettes dans Affinity Photo, par contre mon logo 3D de SCOPE’o’CLOCK ne passe pas du tout…

S’il s’agit d’ouvrir une charte graphique PDF pour récupérer les valeurs RGB, créer des pictogrammes, créer une LUT si vous en aviez l’habitude avec Photoshop ou Lightroom, ceci est possible et vous avez dix jours pour essayer les logiciels en version d’essai en les téléchargeant depuis le site.

NB : Ils sont aussi disponible sur le Mac App Store et le Windows Store

NB bis : et en plus c’est Black Friday en ce moment

 

1. Oui, mais pas n’importe quoi

Il y a de nombreuses alternatives que vous pouvez trouver çà et là via une recherche sur un moteur de recherche. Mais elles ne remplissent pas forcément la totalité des fonctionnalités de Photoshop ou Illustrator qui, avec quasiment deux décennies d’existence et de dé développement, ne sont pas devenus des standards pour rien. Je vais m’attarder sur les Solutions proposées par Affinity : Affinity Photo et Affinity Designer qui semblent être, de mon point de vue, les meilleures alternatives disponibles, qui supportent les fichiers .PSD.AI.PDFSVG, .JPG.TIFF.EXR etc, pour 50€ par licence, avec les mêmes raccourcis clavier ! Et si vous avez l’habitude de travailler en parallèle sur un iPad, les applications sont également disponibles pour la tablette.

Avant de passer aux présentations, je vous laisse quand même avec une autre liste de logiciels si vous souhaitez les explorer. Je vous précise également l’existence d’ Affinity Publisher si vous utilisez InDesign mais que l’abonnement vous casse les bonbons également. (je ne peux pas par contre vous renseigner sur la prise en charge des projets .INDD… je n’en ai aucune idée.

2. Vectoriser un logo

Avec Illustrator, il s’agit de la fonction Expand qui permet de vectoriser un objet ou une image pixelisée en plusieurs objets basés sur des vecteurs. Très pratique quand le client s’entête à envoyer un jpg moisi.

Mais comment dire… Pour l’instant ce n’est pas possible avec Affinity Designer. Il y a bien une discussion sur le forum qui devrait laisser penser aux développeurs de développer un Auto-Trace. Mais pour le moment, il faut passer par un logiciel tiers, je vous propose Inskape qui est gratuit et le fait très bien.

2.1. Vectoriser

Après import de l’image, ouvrir Inskape puis effectuer un Trace Bitmap depuis le menu Path. Vous aurez un menu que vous devriez comprendre assez facilement si vous le faites avec Illustrator habituellement.

 

menu pour vectoriserVectoriser

 

Cliquer sur « ok » pour vectoriser le logo.

 

2.2. Exporter un svg

Pour exporter correctement votre objet, il faudra d’abord faire correspondre l’espace de travail à l’objet en question :

  • Sélectionner l’objet ;
  • Choisir Resize page to drawing or selection dans le menu File/Document Properties (cmd+shift+R ou ctrl+shift+R) ;
  • S’il y a des objets indésirables, après avoir sélectionné les objets voulus, inverser la sélection et supprimer-les (menu Edit/Invert Selection) ;
  • Sauvegarder sous… (cmd+shift+S ou ctrl+shift+S) ;
  • Choisissez un SVG optimisé.

 

enregistrer SVG

 

2.3. Importer dans Affinity Designer

Vous pouvez maintenant importer votre SVG dans Affinity Designer et le modifier à votre guise, ci-dessous petit essai avec Decathlon pour lequel le fond a été correctement séparé des lettres pour en modifier la couleur. Et tout ceci vectorisé.

 

Decathlon logo

 

3. Utiliser la pipette en dehors des logiciels

Comme avec Photoshop et Illustrator, il suffit de sélectionner l’outil pipette, maintenir le clic enfoncé dans l’interface Affinity Photo ou Designer  puis aller le relâcher ailleurs sur votre bureau, une page web etc. Vous pourrez ensuite retrouver le code Hexa en double cliquant sur la couleur du panneau Colour.

Ci-dessous, la couleur d’un icone de dossier du Finder.

 

Color panel

 

4. Générer une LUT avec Affinity Photo

 

C’est vrai que nous sommes dans le cadre d’une utilisation de Davinci Resolve et que ce dernier le fait très très bien. Mais certaines personnes utilisent Photoshop ou Lightroom pour générer des LUTs pour les utiliser sur un tournage ou plus tard. Donc faisons-en un exemple.

 

4.1 Régler l’interface de couleur ?

 

colour preferencesIl faudra dans un premier temps, régler votre interface couleur, par défaut en sRGB. Pour ce faire (après import), cliquer n’importe où pour désélectionner l’élément, choisir l’outil flèche noire (Move Tool pour les intimes), ouvrir les préférences et se rendre dans le panneau Colour.

Une fois dans ce panneau, vous pourrez passer le RGB Colour Profile en ITU-R BT.709 (la plupart du temps) ou autre chose si vous faites autre chose. Il faudra exporter une image de DaVinci Resolve au format JPG, TIFF ou même EXR pour que les profils correspondent. Une capture d’écran génèrera un fichier avec une gamme sRGB qui ne correspondra pas à la captation de la caméra, tout le workflow sera faussé. De pas grand chose !! Mais quand même.

 

colour profile preferences

 

4.2 Les outils à utiliser

 

Adjustment Layers 01Une fois la configuration faite, vous pourrez utiliser les outils présentés ci-contre pour modifier les couleurs. Ceux-ci en particulier car ils viendront par dessus l’image de la même manière que les Adjustment Layers de Photoshop (d’ailleurs ils ont le même nom). Ceux que vous pouvez trouver qui se loge par-dessous le calque ne permettront pas l’export d’une LUT. Vous pourrez trouver ces effets également dans l’onglet Adjustment à côtés de vos calques qui vous permettront de prévisualiser des effets prédéfinis si vous le souhaitez.

 

Adjustment Layers 02

 

 

4.3 Exporter la LUT

 

Enfin, une fois votre Schmilblick de couleur effectué, il suffit de vous rendre dans le menu File > Export LUT… et choisir le format. Le .cube est une valeur sûre. Il suffira de l’importer n’importe où ailleurs ensuite.

 

5. Approfondir Affinity Photo

Voici ci-dessous quelques liens et vidéos que j’ai trouvé pertinents pour approfondir et découvrir autrement Affinity Photo. (parfois en anglais)

New To Affinity Photo: Top 14 Tips To Get You Started

Affinity Photo for Beginners

Official Affinity Photo (Desktop) Tutorials

Manuel en PDF

 

 

 

 

5. Approfondir Affinity Designer

Voici ci-dessous quelques liens et vidéos que j’ai trouvé pertinents pour approfondir et découvrir autrement Affinity Designer. (parfois en anglais)

Official Affinity Photo (Desktop) Video Tutorials

Affinity Designer Tips

Affinity Designer Manual

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=07BzjUVheQM

Les articles de Première à Resolve :

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Huitième article de la série : les exports.

L’Export avec DaVinci Resolve

La grosse différence aujourd’hui c’est que vous ne pouvez pas exporter de ProRes avec Resolve sur Windows. Je ne vais pas, dans cet article, vous décrire les différentes configurations pour un export vidéo car je considère mes lecteurs comme aguerris ayant lu au moins une fois dans leur vie un Bellaïche et s’étant tapé des calculs de débit brut ou net, en MHz ou Mbps. On ne va pas voir la différence entre profil et niveau, on ne va pas voir que le Network Optimization est l’équivalent du Fast Start, et on va rien voir de ce qui relève de l’initiation au signal vidéo. Mais on va voir ce qui était sympa avec Premiere Pro et qu’on va faire avec DaVinci Resolve :

Avant de continuer, j’aimerais faire remarquer qu’il est possible de passer d’un montage à l’autre depuis la salle DELIVER, pas besoin de retourner sur EDIT pour changer de timeline puis revenir pour reconfigurer une exportation. Non. Au centre, au-dessus du visualiseur, le nom de la timeline s’affiche avec une petite flèche. Cette flèche est un menu qui vous permet de sélectionner la timeline désirée.


 

1. Export Multipiste

Suite à l’épisode précédent, je me suis senti obligé de commencer par la fin de l’article sur le son. Et donc on commence par l’export d’un projet multipistes son dans le cas où vous avez plusieurs versions voire même que le PAD de la chaîne réclame 6 canaux stéréo même si ce canal est vide.

 

1.1. Le Choix du Format

En effet, cela n’a rien à voir avec le codec mais plutôt avec le format puisqu’il s’agit d’encapsulation. Et ils le permettent quasiment tous. Même le AVI le permet c’est pour vous dire ! Pour le MXF, rappelez-vous simplement que le OP-Atom est pour Avid donc toutes les fichiers vidéo et audio sont séparés. Il faudra préférer le OP1-A de Sony si votre PAD demande du XDCAM par exemple.

 

1.2. Configurer l’Export de DaVinci Resolve

multitrack export DaVinci ResolveIl faudra vous rendre dans l’onglet Audio, choisir votre codec et en-dessous ajouter autant de Output Track que nécessaire. Si le fichier que vous devez fournir doit contenir 12 canaux (ou 6 pistes stéréo), ajouter la version internationale sur ces sorties supplémentaires ou ajouter des pistes vides. Pour ce faire, vous pouvez ajouter un Main comme on l’a vu dans l’article sur le son sans y attribuer de redirection de piste. Ou bien, comme ci-contre, ajouter une piste vide et en faire une ou plusieurs sorties en plus. Ces nouvelles pistes issues d’une piste de la timeline prendront automatiquement le nombre de canaux présents sur cette piste (1.0 – 2.0 – 5.1 – 7.1).

 

Malheureusement, il n’est pas possible de renommer le nom de ces pistes pour le logiciel de lecture. Vous aurez donc bien vos pistes, mais selon le logiciel vous aurez [English] pour chaque piste de lecture ou un nom à rallonge avec codec, quantification, échantillonnage, débit, toussa toussa…

 

tracks DaVinci Resolve

 

2. Exporter plusieurs sous-titres avec DaVinci Resolve

Vous vous imaginez qu’enfin !! Vous pourrez exporter plusieurs pistes de sous-titres dans le même fichier vidéo !!!

multi subtitles DaVinci ResolveEh bah non. A ma connaissance, seul le format mkv le permet.  DaVinci Resolve ne permet pas l’export de mkv malgré la capacité extraordinaire de ce format à empaqueter des pistes dans un même fichier.

Si vous choisissez Embedded en bas de la colonne de l’onglet vidéo, Davinci Resolve va encapsuler la piste visible de votre timeline symbolisé par un petit œil en tête de piste. Pour exporter plusieurs pistes de sous-titres, ce seront forcément des fichiers séparé uniquement en SRT ou webVTT. Pas d’EBU-STL, de CEA, ou de XML pour les DCDM.

La dernier option disponible est de brûler les sous-titres à l’image.

 

3. Pré-configurations

Comme pour Premiere Pro, des pré-configurations sont disponibles. Par contre, vous ne pourrez pas en enregistrer. Chacun de ces Presets ont une configuration bien particulière, adaptée à la destination souhaitée que ce soit pour les plateformes internet ou les dailies (même si DnxHR444 12bits est un peu abusé pour du dailies Avid).

 

3.1. Préconfiguration DELIVER

preset youtube DaVinci ResolvePrenons l’exemple de la préconfiguration YouTube. C’est le parfait exemple du nivellement par le bas et la simplification abusive de notre métier : beaucoup trop peu de réglages. C’est très pratique, en soit. Cependant je me souviens d’une époque où cette pré-configuration qui avait encore la transparence des réglages ne configurait pas, par défaut, un débit correspondant aux recommandations de YouTube pour éviter au maximum que la plateforme repasse derrière. De plus, ma vidéo aura peut-être davantage besoin du CABAC que du CAVLC selon les mouvements présents à l’image.

Rester en Custom reste la meilleure solution pour avoir la main mise sur les réglages de l’export.

Les pré-configurations « AAF Avid » ou « XML Premiere Pro » n’exporte pas le fichier d’interopérabilité. Il s’agit simplement de pré-configurations pour les médias associés au fichier en question. Pour ce faire, il faudra aller sur EDIT, faire un clic droit sur la timeline choisir Export > AAF/XML/EDL.

 

3.2. Le Quick Export de DaVinci Resolve

Une nouveauté de DaVinci Resolve 16 et de la salle CUT. Ce nouvel outil visant à accélérer la vitesse de travail et de délivrance du média a un petit outil appelé Quick Export disponible tout en haut à droite de l’interface. En cliquant dessus, vous n’aurez accès qu’à des pré-configurations destinées à la diffusion. Ce n’est pas d’ici que vous exporterez des dailies pour Avid ou des fichiers maîtres.

quick export DaVinci Resolve

 

4. Avec les Bases de Données en PostgreSQL (Remote Rendering)

Comme on l’a vu dans l’article sur les travaux collaboratifs, il est possible d’enregistrer les projets de DaVinci Resolve sur une base de données PostgreSQL pour travailler en équipe. Cela permet aussi de mutualiser les exports et d’avoir une machine dédiée à cette tâche afin d’éviter de ne plus pouvoir utiliser Davinci Resolve quand un export est en cours.

NB : Cette partie ne fonctionne, à coup sûr, sur la version Studio de DaVinci Resolve uniquement.

 

4.1. Comment faire ?

Il vous faut au moins deux ordinateurs : un qui commande un export, l’autre qui l’exécute. Chacun doit être connecté à la base de données PostgreSQL. Vous pouvez ouvrir Resolve normalement sur une première station ainsi que le projet que vous souhaitez exporter.

remote rendering DaVinci ResolveAvec l’autre, il faudra effectuer un clic droit dans le gestionnaire de projet et sélectionner « Remote Rendering« .

Ensuite s’ouvrira l’interface de DELIVER sans que vous ne puissiez interagir avec quoique ce soit et, à la place du bouton Render, un signal :

 

signal remote rendering Davinci Resolve

 

4.2. Envoyer un export à une autre station DaVinci Resolve

computer list DaVinci ResolvePostgreSQL Deliver DaVinci ResolveC’est extrêmement simple : Il suffit de cliquer sur le pictogramme qui ressemble à celui du wifi pour voir apparaître une liste d’ordinateur. Il faudra sélectionner l’ordinateur lancé en mode Remote Rendering pour que l’élément soit envoyé automatiquement à la file d’attente de l’ordinateur distant. Si vous avez oublié le nom de l’ordinateur en question, Any fonctionne tout aussi bien. L’envoyer à votre propre station est possible aussi. Strictement inutile mais possible.

L’icone devient bleu/cyan une fois la fonction active.

 

 

4.3. Lancer l’export

Et c’est alors qu’on se précipite sur l’autre machine pour lancer l’export !!

Sauf que non. C’est un système prévu pour qu’on ne se lève pas. Un système qui nous permet de ne pas oublier notre café sur un bureau quelconque.

Vous pouvez vous lever la première fois pour voir si l’élément a bien été ajouté à la file d’attente bien sûr. Mais il suffit de lancer l’export sur votre station qui commande l’export pour qu’il démarre sur la machine distante automatiquement. Ainsi, vous pouvez continuer à travailler alors qu’un export est en cours ailleurs.

Il reste à noter que :

  • Si vous voulez exporter en ProRes depuis macOS mais que la machine en remote est sur Windows, ça ne fonctionnera pas : Il faut que le codec soit disponible sur la machine en remote ;
  • Pensez à bien configurer les Mapped Mount des SAN et/ou NAS si les OS sont différents pour ne pas avoir de Medias Offlines, la procédure est décrite dans l’article sur les travaux collaboratifs.

 

4.4. Et pendant qu’on y est

rendering detail DaVinci ResolveSi vous ne travaillez pas en équipe mais que vous avez travaillé sur plusieurs projets et que vous voulez profiter de la nuit pour exporter, vous pouvez vous servir du menu en haut à droite du panneau de fil d’attente pour afficher les exports de tous les projets (Show All Projects) pour tout rendre dans la nuit et/ou quand vous quittez le bureau.

Vous pouvez également afficher les détails d’un élément pour vous les remémorer des fois que vous souhaiteriez vous en resservir plus tard.

 

 

5. Enlever la Prévisualisation de l’Export

Oui c’est possible. Et voici comment :

preview DaVinci Resolve

Il vous suffit de cliquer sur le menu 3 petits points au-dessus à droite du visualiseur puis aller dans Updates During Renders.

  • Off ne va pas afficher la vidéo pendant sa génération ;
  • Minimal ne va la mettre à jour qu’à intervalle régulier, vaguement de temps en temps ;
  • On, paramètre par défaut, va montrer toutes les images de la vidéo pendant son export.

 

Le gain est intéressant quand il y a des compositions Fusion importantes et gourmandes à l’affichage. Dans le cas contraire, ne pas afficher la prévisualisation est négligeable.

 

6. Les Filtres et choix des plans à exporter

Quand vous souhaitez faire un export, vous pouvez avoir accès à d’autres paramètres pas si cachés que ça, auxquels on ne fait pas forcément attention. Mais qui sont pratiques : Ils permettent de filtrer les plans à sortir selon des règles définies ou à définir.

 

smart filters DaVinci ResolveVoici la liste. Pour y accéder, il suffit de cliquer sur le bouton Clips au-dessus des paramètres d’export. Par défaut, DaVinci Resolve va exporter tous les clips. Par contre, vous pouvez lui demander de n’exporter que les clips sélectionnés, ou uniquement ceux qui ont été étalonnés, mais pas ceux qui ont déjà été exportés. Ou alors peut-être uniquement les composition Fusion, ceux qui sont dans un groupe, avec une correction de bruit ou des OpenFX. Vous pouvez aussi choisir de ne sortir que les clips qui ont une sortie Alpha dans leur construction nodale de couleur etc.

Evidemment, vous pouvez créer votre propre filtre personnalisé qui peut dépendre du nom du clip, de métadonnées spécifiques comme, par exemple, toutes les prises d’un même plan, les clips issus d’une caméra en particulier et bien d’autres choses que je vous laisserai découvrir à votre aise.

 

 

 

 

7. Exporter une Composition Fusion

Vous aurez peut-être besoin d’exporter une composition fusion depuis Resolve pour un collaborateur ou que sais-je, avec la couche Alpha. Voici trois solutions.

 

7.1. Depuis la salle DELIVER de DaVinci Resolve

Fort heureusement, il est possible d’exporter la couche alpha d’une vidéo depuis l’outil principal des exports. Pour ce faire, il suffit de sélectionner un codec adéquat (ProRes4444, DnxHR444, DPX etc) et de choisir l’export par Individual Clips. Ainsi, l’option Export Alpha sera disponible en-dessous du choix de résolution.

 

7.2. Oui mais je veux faire un EXR

saver fusion DaVinci Resolveexport alpha DaVinci ResolveAu début ce n’était pas possible mais comme des travailleurs des FX ont besoin de sortir des séquences EXR, c’est maintenant intégré à Fusion pour DaVinci Resolve.

Pour cela, il faudra vous rendre sur la salle Fusion et ajouter en fin de construction nodale, un node Saver. Celui-ci vous permettra d’exporter une séquence EXR à la façon Fusion (l’autre logiciel à part) et cocher le Save Alpha to Color afin de conserver la couche Alpha s’il y a.

Et PAF.

 

7.3. Oui j’aime bien la 2ème méthode mais je veux exporter autre chose que du EXR

Dans ce cas mon ami, il faudra se rendre sur cet article que j’ai écrit il y a quelques temps qui permet à Fusion de débloquer de nouvelles fonctions et d’installer de nouveaux effets, nodes etc pour permettre l’explosion de créativité et de caprices recherchée.

 

Le prochain article sera bien le dernier de la série.

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De Premiere Pro à Davinci Resolve #7 Le Son

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    J'ai eu de nombreuses discussions avec des techniciens qui considéraient l'éventualité de passer de Premiere Pro à DaVinci Resolve. Cette volonté est cependant freinée par l'inconnu et l'investissement personnel à fournir pour rendre cette transition...

De Premiere Pro à Davinci Resolve #6 Fusion

De Premiere Pro à Davinci Resolve #6 Fusion

    J'ai eu de nombreuses discussions avec des techniciens qui considéraient l'éventualité de passer de Premiere Pro à DaVinci Resolve. Cette volonté est cependant freinée par l'inconnu et l'investissement personnel à fournir pour rendre cette transition...

De Premiere Pro à Davinci Resolve #7 Le Son

De Premiere Pro à Davinci Resolve #7 Le Son

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J’ai eu de nombreuses discussions avec des techniciens qui considéraient l’éventualité de passer de Premiere Pro à DaVinci Resolve. Cette volonté est cependant freinée par l’inconnu et l’investissement personnel à fournir pour rendre cette transition possible. Voici une série d’articles pour voir les changements que cette transition implique et comment mettre en place un workflow cohérent au sein d’une entreprise (ou chez soit) et écarter l’inconnu de passation de logiciel. Cette série est composée de 9 articles dont les liens sont disponibles à la fin de chacun d’entre eux.

Septième article de la série : le son mais pas forcément Fairlight.

Pour ainsi dire, ce ne sera pas un comparatif pour passer d’Adobe Audition à Fairlight. Ce sera plutôt où retrouver les fonctionnalités de Premiere Pro parmi les outils de DaVinci Resolve répartis entre la page Edit et la page Fairlight. Ne comptez pas sur cet article pour expliquer à quoi sert le S, le M, le cadenas et…. l’icone de synchro, en tête de piste.

Voici les différentes notions abordées pour s’y retrouver dans Davinci Resolve quand on vient de Premiere Pro :

1. Synchronisation

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour synchroniser l’audio d’un enregistreur externe à la vidéo correspondante dans Resolve :

  • La synchronisation via le waveform (le moins précis mais le plus courant si un tournage est mal préparé) ;
  • La synchronisation manuelle (celle qu’on retient le plus facilement en école de cinéma/audiovisuel) ;
  • La synchronisation au code temporel (la meilleure de toute) ;
  • La synchronisation au code temporel linéaire (LTC), aussi bien que la synchronisation au code temporel mais avec quelques manipulations supplémentaires.

 

Premiere Pro permet la synchronisation manuelle avec un marqueur ou un point d’entrée et de sortie, ainsi que la synchronisation au code temporel. Là où la synchronisation manuelle est plus riche avec Premiere Pro, ce dernier ne permet la synchronisation via le waveform ou le LTC qu’en passant par un utilitaire tiers comme Plural Eyes ou Tentacle Sync.

Autre chose : là où vous pouvez fusionner les clips à synchroniser dans la timeline avec Premiere Pro, ce n’est pas possible avec Resolve. Il faudra tout faire depuis les chutiers.

 

1.1 Synchronisation à la forme d’onde (waveform)

Pour synchroniser la vidéo et l’audio selon la forme d’onde, il faut que la caméra ait enregistré un son témoin afin que Resolve puisse faire correspondre les deux fichiers.

Ce procédé est automatique. Pour ce faire, il faudra sélectionner les deux clips (audio et vidéo) à synchroniser puis effectuer un clic droit Auto Sync Audio > Based on Waveform.

 

waveform synchronisation

 

Resolve va automatiquement chercher les échantillons à synchroniser et remplacer l’audio du fichier vidéo. Si vous choisissez l’option and Append Tracks, l’audio synchronisé se trouvera ajouter aux pistes existantes du clip vidéo. Vous pouvez toujours modifier l’ordre ou le type de piste dans Clip Attributes via le clic droit.

 

1.2 Synchronisation manuelle

La synchronisation manuelle, contrairement à Premiere Pro, ne fonctionne pas avec un marqueur ou un point d’entrée/de sortie. Depuis la page MEDIA, quand vous ouvrez un fichier audio, celui-ci restera actif dans une fenêtre audio dédiée accessible via le bouton appropriée :

 

audio panel

 

manual syncCliquez sur Audio pour voir le panneau apparaître puis sur Waveform pour voir la forme d’onde du fichier audio. Dans le panneau du moniteur source, placez le curseur du rush vidéo sur le point à synchroniser (comme un clap). Dans le panneau waveform ouvert précédemment, placez le curseur de lecture de la forme d’onde sur ce même point à synchroniser. Enfin, cliquez sur l’icone des maillons situé en bas à droite du panneau pour synchroniser.

En accédant aux Clip Attributes du fichier vidéo, vous retrouverez une piste supplémentaire à modifier à votre guise.

 

 

1.3 Synchronisation au code temporel

Ce procédé nécessite qu’un code temporel commun soit enregistré sur le fichier vidéo et audio au tournage.

Cette solution fonctionne aussi simplement que la synchronisation au waveform puisque le travail du tournage est fait. Il faut donc faire le clic droit après avoir sélectionné les clips à synchroniser et sélectionner Auto Sync Audio > Based on Timecode. Et PAF l’audio du fichier vidéo est synchronisé.

On notera que la mention And Append Tracks a exactement la même utilité que pour la synchronisation au waveform : ajouter l’audio au fichier vidéo dans de nouvelles pistes sans écraser le son témoin caméra s’il y a.

 

1.4 Synchronisation au LTC

Toutes les caméras ne peuvent pas enregistrer un code temporel externe comme un DSLR par exemple. C’est ici que la solution du LTC prend forme : Il s’agit, via un générateur de timecode, d’enregistrer le code temporel sur une piste audio. Pour cela, il faut convertir la piste audio LTC en piste de code temporel.

Là où Resolve était explicite il fut un temps (en jaune ci-dessous), il l’est moins aujourd’hui. Il faudra faire un clic droit sur le fichier contenant une piste audio LTC et la convertir en piste de TC via : Update Timecode from Audio Track.

 

LTC sync

 

Suite à cette conversion, une synchronisation au code temporel permettra d’arriver au même résultat qu’en partie 1.3.

 

2. Normalisation

2.1. Mettre aux normes, c’est nécessaire

Normaliser l’audio est, dans chacun des deux logiciels, une fonction automatique. Pourquoi est-ce important ? Car vous devez respecter les normes pour que tous les programmes soient à la même intensité sonore pour que votre spectateur n’ait pas à changer le volume entre le programme et les pubs parce que c’est énervant. Et tu ne veux pas non plus être responsable de la détérioration prématurée des enceintes de votre spectateur car le gain est trop fort sinon il va porter plainte car aujourd’hui on porte plainte pour tout et n’importe quoi et que dans cette situation, il n’aura pas tort.

Premiere Pro permet cette normalisation dans la fenêtre d’export > Effects > Loudness Normalization. Premiere va, de cette manière, normaliser votre sortie audio.

Pour normaliser avec  DaVinci Resolve de façon automatique, il faut faire un clic droit sur la piste puis Normalize Audio Levels. La fenêtre qui apparaît vous permettra de sélectionner la norme pour laquelle vous souhaiter normaliser l’audio. L’EBU R128 pour l’audiovisuel européen sera votre ami le plus récurrent. Pour plus d’informations sur les recommandations techniques du son, voici un document CST / FICAM / HDFORUM qui vous renseignera.

 

Cette fonction est très pratique si un mix déjà fait pas normalisé est reçu, mais si le mix est fait sous DaVinci Resolve, comment faire ? Normaliser chaque clip séparément va simplement régler un True Peak et un Loudness similaire pour chaque clip. Donc pas de mix puisque tout sera au même niveau.

Il va falloir se rendre temporairement dans Fairlight….

 

2.2. Normaliser le mixage audio

La première fois que j’ai voulu normaliser mon audio, je me suis dit que je pourrais mettre un « effet de normalisation » sur ma piste maître !

QUE POUIK !

control roomIl y a bien le Control Room ci-contre qui permet de contrôler l’audio selon une norme que l’on choisit en amont puis contrôle les niveaux au fur et à mesure de la lecture. Mais moi, monteur de formation puis étalonneur d’extrapolation technique et artistique, qui n’est pas sûr de ce qu’il fait en son mais qui veut être sûr de la qualité du rendu de son travail. Ca ne lui va pas. Donc il cherche tel un tamanoir dans une fourmilière et se souvient de quelques cours sur ProTools et du « Bounce » qui semble être la solution la plus alléchante. Pour les monteurs Avid Media Composer, c’est la même chose qu’un Audio Mixdown.

 

Spoiler : Ca fonctionne.

 

Comment faire ?

Quand vous êtes sur la page Fairlight, Rendez-vous dans le menu Timeline > Bounce Mix to Track. Cette action va ouvrir une fenêtre pour vous proposer de créer au sein de DaVinci Resolve un fichier contenant l’ensemble de votre mix. Ce fichier ira se ranger dans le dossier Capture que vous aurez défini dans les paramètres de projet, onglet Capture and Playback.

Votre mixage sort donc vers votre Main 1 (ou autre si vous avez régler votre projet autrement) et via le menu déroulant, vous pourrez demander à DaVinci Resolve de créer une nouvelle piste avec le mix.

 

bounce to track

 

Une fois que vous aurez accepté, DaVinci Resolve prendra le temps qu’il faudra pour générer le nouveau fichier audio. Le logiciel sera inutilisable le temps de la procédure.

Quand ce sera terminé, vous aurez une nouvelle piste avec votre « Bounce » sur laquelle il vous restera à faire un clic droit Normalize Audio Levels et voilà c’est fini patron. NB : il faudra évidemment que les autres pistes ne soient pas audible lors de l’export, sinon tout ce qu’on vient de faire ne servira à rien. Mais les exports, ce sera le prochain article.

 

3. Effets

Alors, non je ne vais pas faire une présentation des effets son parce que comme partout, il y a des equalizers, des réglages de gain, de panoramique, des filtres coupe haut ou coupe bas, de la réverbération, etc, qui font la même chose que dans Premiere Pro. D’ailleurs, comme tous les logiciels qui les supportent (AudaCity en fait parti), DaVinci Resolve prend en charge les effets son AU intégrés à macOS pour le bonheur de leurs utilisateurs. DaVinci Resolve supporte aussi les effets VST qui sont des effets génériques pour le son (compatibles avec de nombreux logiciels) au même titre que les OFX pour l’image.

Commençons par le plus simple : la bibliothèque et l’inspecteur d’effets.

3.1. Bibliothèque et Inspecteur d’effets

Comme sur Premiere Pro et comme nous l’avons vu rapidement dans l’article sur le montage, il y a une bibliothèque d’effets à laquelle vous pouvez accéder depuis la salle EDIT ou FAIRLIGHT. Double cliquer sur l’effet pour l’ajouter au clip ne fonctionne pas, il faudra le glisser/déposer vers le clip ou l’inspecteur du clip correspondant.

inspecteurDans l’inspecteur, il y a des effets de base présents pour chaque clip audio :

  • Clip Volume : qui modifie de gain du clip ;
  • Clip Pan : qui modifie le panoramique du clip ;
  • Clip Pitch : qui va moduler le clip en fréquence ;
  • Clip Equalizer : un equalizer 4 bandes de base.

 

Via le panneau mixer, vous pouvez aussi régler un gain de piste et un panoramique de piste. Un double clic permet de l’afficher en grand pour être plus précis. Mais nous allons plutôt nous focaliser sur le panneau mixer de FAIRLIGHT qui ressemble davantage au panneau Audio Track Mixer de Premiere Pro pour continuer car celui de la salle EDIT rappelle plutôt le Audio Clip Mixer avec lequel on ne peut pas aller très loin.

 

mixer fairlightJouons aux musiciens et lisons de bas en haut.

Nous commençons donc par le gain de piste. Au-dessus le Mute, Solo, Record (nous reviendrons sur le record un peu plus tard). Au-dessus le nom de la piste. Ensuite une ligne de groupes dont je ne me suis jamais servi donc je ne peux pas dire grand chose dessus. Main nous servira pour la partie sur la mise en place des projets multipistes. Ensuite les carrés pour faire vos panoramiques de piste. Les dynamiques dont on parlera aussi un peu plus bas. L’equalizer de piste qui comporte 6 bandes cette fois. La ligne Insert qui permet d’activer ou non les effets attribués à la piste et enfin ce qui nous intéresse. La ligne Effects qui permet d’attribuer des effets à la piste comme on le ferait via le panneau Audio Track Mixer de Premiere Pro en cliquant sur la petite flèche en haut à gauche du panneau. En cliquant sur le « + », vous pourrez donc ajouter un effet de votre bibliothèque. L’ordre des effets compte toujours de la même manière. La ligne « Input » concerne davantage les mixeurs que les monteurs qui viennent de Premiere Pro, je ne m’attarderai donc pas dessus mais servira pour l’enregistrement de piste.

 

 

J’en ai fini avec les effets/plugins de la bibliothèque, celle-ci est aussi accessible depuis Failight pour ajouter des effets à un clip en particulier.

 

3.2. Auto(Audio) Ducking 🚗🦆

Un outil régulièrement utilisé pour réguler la musique d’arrière-plan par rapport à une voix au premier plan : L’Auto Ducking.

L’auto Ducking est possible dans Premiere Pro depuis le panneau Audio Essential en donnant le rôle de voix à des clips et le rôle de musique à d’autres. Ensuite, trois paramètres permettent la mise en place de cet AutoDucking.

Avec Resolve, cet outil ne s’appelle pas explicitement Auto Ducking mais on peut bel et bien auto-ducker le son si vous me permettez l’expression. Et pour cela, il faudra nous rendre encore une fois dans la salle FAIRLIGHT. La grande différence est que chaque piste doit avoir sa fonction de voix ou de musique car le rôle de s’applique pas au clip.

 

3.2.1. La voix doit être écoutée

Il faudra dans un premier temps laisser la voix être écoutée pour permettre à la musique de s’ajuster. Pour cela, il faudra retourner sur le panneau mixer de FAIRLIGHT et double cliquer sur le carré « Dynamics » de la piste avec vos voix. Cette fenêtre apparaîtra :

dynamics audio

 

Il va falloir cliquer sur Send pour diffuser votre voix ailleurs. cette opération peut être répétée pour plusieurs pistes comportant des voix ou éventuellement des sons qui doivent rester au premier plan sonore. Vous êtes libre d’activer les effets présent sur cette fenêtre si cela vous semble nécessaire.

 

3.2.2. La musique doit écouter la voix

Pour que la musique écoute la voix (vous l’aurez peut-être deviné), il faudra ouvrir cette même fenêtre pour la (les) piste(s) de musique, activer le Compressor et cette fois sélectionner Listen pour que la musique écoute.

  • Plus vous baisserez le Treshold, plus bas la musique pourra être compressé ;
  • Le Ratio, lui, va définir à quel point le son sera diminué au-dessus du seuil minimal défini par le Treshold ;
  • Attack définira la durée du fondu d’entrée quand la musique est réduite ;
  • Hold va déterminer une durée pendant laquelle la compression du volume va perdurer avant de revenir à son niveau initial ;
  • Release décidera de la durée du fondu de sortie pour revenir progressivement au niveau initial.

 

L’appliquer est plus complexe dans DaVinci Resolve, mais voilà comment réaliser un Auto Ducking. Et même pas besoin d’attendre la générations des clefs sur la piste son car le rendu est en temps réel !!!

3.3. Elastic Wave

Petit Bonus qui n’est pas présent dans Premiere Pro : Elastic Wave. Cet effet permet de modifier la durée de la portion d’une piste sonore sans modifier sa fréquence afin, par exemple, de faire correspondre les labiales d’une prise son qui ne correspond pas au rush image.

Son application n’existe que depuis la salle FAIRLIGHT. il faudra effectuer un clic droit sur le clip et choisir Elastic Wave.

Faites un cmd+clic sur macOS ou ctrl+clic sur Windows pour ajouter une clef. Puis déplacer la ligne verte d’avant en arrière pour ajuster cette portion de dialogue. L’effet ne modifie pas la durée du clip. Ainsi pour ne pas changer la compression de la totalité du clip, veillez à faire barrière à l’élasticité avec une autre clef.

elastic wave

 

4. Bibliothèque de Sons

Toute petite partie pour importer dans Resolve votre bibliothèque de bruitages, effets sonores, musiques etc pour ne plus avoir à passer par votre explorateur de fichier ou pas salle MEDIA pour les importer.

4.1. Où la trouver ?

La bibliothèque personnelle de sons est accessible depuis la salle EDIT ou FAIRLIGHT. Quand vous insérez un son provenant de cette bibliothèque, le fichier son sera ajouté automatiquement au chutier actif. C’est-à-dire que si vous aimez que vos chutiers soient rangés, il faut rendre actif le chutier dans lequel vous souhaitez que le son soit rangé avant de le glisser dans votre timeline. Ou alors il faudra ranger les chutiers a posteriori.

 

4.2. Comment la configurer ?

Il vous faudra ouvrir le panneau Sound Library puis cliquer sur les trois petits points en haut à droite pour sélectionner Add Library.

 

sound library

 

Une fenêtre de l’explorateur de fichiers ou du Finder s’ouvrira pour sélectionner le répertoire dans lequel se trouve vos sons, qu’ils soient en vrac ou bien rangés dans des dossiers. Une fois ce dossier sélectionné, DaVinci Resolve indexera l’ensemble des fichiers, des dossiers et des sous-dossiers pour vous permettre de trouver des bruitages directement depuis son interface.

Malheureusement, vous ne pourrez pas parcourir les dossiers. Il faudra forcément renseigner un mot clef dans la barre de recherche et voir uniquement le résultat des sons qui correspondent à ce mot clef. La recherche ne prendra en compte que le contenu du nom du fichier, aucune métadonnée ne servira.

Cette bibliothèque peut être ajoutée en PostgreSQL pour être partagée entre vos différentes stations de travail, de la même manière que nous l’avions vu dans la partie sur les projets collaboratifs. Elle pourra être mise à jour entre tous les postes dès qu’une modification y sera faite.

 

5. Piste d’Enregistrement

Je me souviens que cette piste d’enregistrement de premier secours dans le logiciel de montage était assez pratique pour enregistrer rapidement une voix off ou voice over. Ca ne remplace pas un studio mais peut faire l’affaire selon les conditions de travail.

Encore une fois, cette fonction n’est accessible que par Fairlight. Je me serais attendu à la rencontrer aussi dans la salle CUT puisque c’est du premier secours comme je viens de le mentionner. Mais non. Fairlight restera notre principal interlocuteur quant au son.

Nous retrouverons peut-être cet enregistrement rapide dans des mises à jour futures.

Malheureusement, je ne suis pas en mesure de mener à bien cette partie car mon interface ne permet pas d’enregistrements via la prise micro (UltraStudio 4K mini). Donc je suis pas content du tout du tout et vous laisse avec un tuto vidéo tout fait.

 

MAJ : donc il faut savoir que, pour qu’il y ait une entrée son dans un UltraStudio, il faut une entrée vidéo active. Sinon ça ne fonctionne pas.

6. Projet Multipiste

Et maintenant, nous allons voir comment faire un projet multipiste. C’est-à-dire un programme avec des versions anglaise, française ou autre qui doivent être encapsulées dans un même fichier en sortie.

Avec Premiere Pro, il fallait définir la séquence sur multichannel et choisir le nombre de canaux lors de la création de la séquence. Ceci permettait l’apparition de petits symboles en dessous des vu-mètres (image ci-dessous) pour voir le nombre de sorties (version audio). Ensuite, via l’Audio Track Mixer, il est possible d’affecter la piste à une ou plusieurs sorties différentes. Enfin à l’export, on devait ajouter chacune des pistes de sortie pour chacune des versions désirées ci-dessous par paires pour les sorties stéréo.

Avec DaVinci Resolve aussi c’est possible mais la procédure est radicalement différente.

premiere multitrack
premiere multitrack 02
premiere multitrack 03
premiere multitrack 04
premiere multitrack 05
On pourrait se permettre de faire les choses dans le désordre, mais on va faire les choses en commençant par notre objectif pour hiérarchiser.

 

6.1. Les sorties

bus formatDans un premier temps, nous allons configurer nos sorties. Pour l’exemple, je me servirai d’une émission américaine avec une version originale qu’on appellera « internationale » (VI), une version française (FR) et une version russe (RU). Chacune sera en stéréo.

Pour cela, je vais me rendre dans le menu Fairlight > Bus Format. Je ne vais pas ajouter une piste Multi Track qui sert surtout à faire des patches de bus. C’est possible aussi mais il faut être mixeur pour bien maîtriser la logique des bus. Ici on va faire nos monteurs bêtes et méchants. Donc on va plutôt ajouter des « Mains » vers lesquels nous redirigerons nos pistes sans faire de patch. Il faut donc créer autant de « Main »🤚que nous voulons de versions. Le mieux est de renommer nos sorties car nous sommes des gens qui travaillons bien, dans la sérénité de l’âme. Ici, notre Main 1✋correspond à la version internationale, le Main 2 🙌 correspond à la version française, le Main 3 🤙 à la version russe.

 

6.2. Importons les pistes

Une fois nos sorties définies, créons nos pistes. Nous avons donc importés nos médias et nous les plaçons sur notre timeline et renommons nos pistes car nous sommes toujours des gens qui travaillons bien, dans la sérénité de l’âme.

On a donc, pour l’exemple, deux pistes de mix finaux, une piste avec la musique seule, une piste avec des effets sonores, une piste avec la voix française et une dernière avec la voix russe.

 

timeline

 

6.3. Assigner les pistes

assignmentOn retourne dans Fairlight et sur le panneau mixer. On remarque que sur la ligne Main 👍, il y a des petits numéros qui correspondent aux sorties maîtres que nous avons configuré en 6.1. Donc pour nos sorties, on a besoin que les mix principaux restent ensemble pour la version internationale car c’est leur seule utilité. Ensuite, les pistes MUSIQUE et SFX vont pour les versions française et russe. Ces pistes permettent de ne plus entendre les voix anglaises en arrière-plan comme cela peut arriver sur certains programmes. Donc je les assigne au Main 2 👐et au Main 3 🖖.

Enfin, nous allons assigner les voix françaises à la version française, donc en 2. Et les voix russes à la version russe, donc en 3. C’est logique !

Quand je reviens sur ma timeline en salle EDIT, je vois que je peux choisir à côté du réglage de volume la version que je souhaite écouter 👌.

 

 

 

 

6.4. Export

Petit spoiler du prochain article : il faudra configurer l’export. Car le prochain article sera sur les exports !!!🖕

 

export multipiste

 

Cinématographiquement…

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Aujourd’hui : les bases pour passer de la logique After Effect à la logique Fusion.

Introduisons-nous

Fusion permet aussi bien de faire du Motion Design, du Compositing, du Titrage toussa toussa qu’After Effect. Le problème est que ces logiciels ne fonctionnent pas du tout de la même manière. L’un avec des calques qui se superposent et l’autre avec des nodes qui se suivent et s’imbriquent. On va donc aborder ça pour que votre cerveau s’éclaire d’une lumière volumétrique puis je vous redirigerai vers ce qu’il faut pour approfondir si vous le souhaitez.

Ici, nous nous contenterons du Fusion intégré à Resolve dont l’interface et la configuration sont légèrement différentes. On ne parlera pas des éléments du media pool et de la timeline déjà évoqué dans la partie précédente sur le montage.

1. Paramétrer Fusion

Si vous avez correctement réglé Resolve, il n’y a pas grand chose à faire pour Fusion sauf peut-être la mémoire graphique dédiée au moteur de Fusion dans les préférences du logiciel Menu > Preferences > Memory and GPU. La case à cocher Automatically cache Fusion Effects in User Mode des paramètres de projet onglet Master Settings ne concerne que les effets que l’on trouve dans les bibliothèques.

Pour le reste, il vous faudra vous rendre sur la page Fusion pour rendre accessible le menu Fusion et choisir Fusion Settings et nous nous focaliserons sur quelques onglets.

 

1.1. Aparté : le rendu

Avant de continuer, il nous faudra bien distinguer le rendu de l’export. Il est vrai qu’After Effect, quand on sort une composition, appelle ça un rendu. Ce qui est un peu faux en réalité… Ici, on sera concerné par cette confusion. Rendre c’est charger dans la mémoire (vive ou non) les calculs pour obtenir l’image finale que certains logiciels enregistrent comme des images. Exporter c’est compiler le film dans un fichier à part entière.

Premiere Pro, entre autre, enregistre les fichiers de rendu dans le dossier Preview Files où on peut trouver des fichiers .mpg. Par contre, DaVinci Resolve va compiler ses fichiers de rendu appelés Cache Clip dans des fichiers .dvcc dont seul Resolve a le secret. Pour plus d’informations, je vous renvoie vers l’article sur la Gestion de Medias.

 

1.2. Settings Fusion

Menu > Fusion >Fusion Settings… Quand la page Fusion est active

Trois sous-parties pour 3 onglets des paramètres Fusion.

 

1.2.1. Frame Format

frame format setting

 

Ici, nous configurons l’image qui sera rendu avec Fusion. Ceci ne défini pas l’espace de travail dans lequel vous travaillerez mais la manière dont Fusion encodera le contenu pour l’affichage dans le montage. Par conséquent, si vous définissez votre composition en UHD mais que ce paramètre reste en FHD, la composition subira un sous-échantillonnage quand vous la retrouverez dans la page EDIT. Pour définir la taille de la composition elle-même, veuillez vous référer à la partie sur les Nodes.

Vous avez donc un premier menu déroulant pour sélectionner un paramètre préféfini, ici, le FHD avec un ratio de pixel 1:1. Ensuite, vous pouvez personnaliser cette résolution, indiquer si le traitement doit être entrelacé ou progressif avec le Has Fields?, ensuite un paramètre pour la pelloch (rarement concerné donc passons), le ratio des pixels, et les guides.

Guide 1 permettra de configurer la position de guides. Sans unité, il s’agit d’un ratio à configurer entre 0 et 1. Guide 2, quant à lui, vous montre le ratio de l’image. Ici 16:9 donc du 1,77… ou 1,78 si arrondi.

Juste en-dessous, vous retrouverez des boutons pour enregistrer les réglages dans un nouveau paramètre prédéfini et enfin la manière dont Fusion va rendre vos couleurs.

  • Full Render est pour la qualité de couleur souhaitée pour le rendu ;
  • Preview Render est la manière dont vous visualiserez le rendu dans le(s) moniteur(s) de Fusion. C’est la même chose que vous voyez en bas du panneau projet d’After Effect : « 8bpc », « 16bpc » etc ;
  • Interactive est la qualité que vous verrez lors de l’édition d’un effet. Il peut-être pratique pour réduire la latence entre l’action que vous faites et l’application de cette même action.

 

1.2.2. General

settings general

  • Auto Clip Browse : Si coché, l’explorateur de fichier va s’ouvrir automatiquement lors de l’ajout d’un node loader ou saver ;
  • New Comp on Startup : que vous ayez sélectionné un clip ou élément Fusion dans la timeline ou non, une arborescence nodale vierge va toujours être présente lors de la bascule vers Fusion ;
  • Summarize Load Errors : Si vous ouvrez une composition sur un autre ordinateur que celui sur lequel la composition a été créé ET que des nodes ne sont pas présents dans votre bibliothèque, alors un rapport sera créé dans la console plutôt qu’une fenêtre pop-up « ATTENTION il y a un poireau dans ta semoule » ;
  • Save Compressed Comps : décoché, une arborescence nodale complexe peut peser plusieurs dizaines voire centaines de Megaoctets. Cette option permet de les compresser sans perte en ASCII dont le langage m’échappe complètement. NB : Cette option cochée allonge le temps de chargement d’une composition complexe ;
  • Show Video I/O Splash : Cette option permet de commuter l’affichage ou non sur votre moniteur de référence matériel de votre image Splash ;
  • Use Simplified Copy Names : réduit les occurrences d’underscore « _ » du nom des nodes lors de la copie (il est impossible de faire un espace quand on renomme un node) ;
  • Show Render Settings : si cochée, une fenêtre apparaîtra lors du lancement d’un rendu. En maintenant shift (Maj) à ce moment prévient l’apparition de cette fenêtre en réutilisant les paramètres configurés pour un précédent rendu. La désactiver renverse son fonctionnement ;
  • Mouse Wheel Affects the Window Under the Pointer : Rend la molette de la souris effective pour le panneau situé en-dessous de votre curseur, qu’elle soit active ou non. Sinon, la molette n’interagira qu’avec le panneau actif ;
  • Frames Start From : modifie la numérotation de l’image de départ de la composition. Par défaut, un Fusion clip démarrera toujours à 0 tandis qu’un clip non compilé en clip Fusion démarrera au TC du clip ;
  • Show Color As : va normaliser l’échelle de la dynamique de couleur : L’échelle 0-1, l’échelle 8bits 0-255, l’échelle 16bits 0-65.535.

 

Le reste dépend de Resolve. Ces options ne concernent que la version indépendante de Fusion.

 

1.2.3. Flow

settings Flow

 

Le FLOW !!! rien à voir avec sa capacité à faire du rap… On ne va pas traîner sur la section FORCE qui ne va pas nous aider pour la transition d’After Effect à Fusion.

 

Section Force

Ces options-ci vont modifier l’affichage des nodes : Vide, vignette de la source ou du rendu etc. Il est possible de tout sélectionner. Dans ce cas, l’affichage sera dynamique selon si vous avez fait le rendu ou non toussa toussa. Ca bouffe de la mémoire donc si vous n’avez pas le nouveau Mac Pro 2019, vous pouvez vous en passer et ne les activer que pour crâner sur instagram.

  • Show Modes/Options : Active ou désactive les icones d’état d’un node, s’il est verrouillé ou si son contenu est mis en cache etc ;
  • Show Thumbnails : cette options va afficher la vignette sur le node de l’image rendue en sortie de ce dernier. Si décochée, l’icone par défaut sera affichée.

 

 

Section Options

Et là ça nous intéresse car tout ceci vous aidera à organiser votre arborescence nodale si vous aimez bien ranger. Le flow sera votre espace de travail principal à la place des calques d’After Effect.

 

  • Arrange to Grid : De la même manière que le magnétisme de la timeline, cette option va restreindre la position de vos nodes au grillage visible sur ce panneau. De cette manière, il sera facile de mettre vos nodes sur une même ligne ou même colonne. L’option décochée les nodes flotteront dans l’arborescence sans restriction de position ;
  • Arrange to Connected : Cette option va aimanter la position de votre node à ceux auxquels il est connecté pour les contraindre à rester sur la même ligne ou la même colonne que ses congénères directement connectés ;
  • Auto Arrange : En cochant cette options, l’arborescence va automatiquement s’arranger lors de l’ajout d’un nouveau node ou d’un merge pour remettre de l’espace et permettre une meilleure lecture. Exemple : si vous avez deux nodes trop proches pour laisser la place à un nouveau node, ils vont s’éloigner automatiquement si vous en ajoutez un ;
  • Show Grid : va afficher le fameux grillage en arrière-plan auquel sont magnétisés les nodes de la première option ;
  • Auto Remove Routers : si cochée, cette option supprime automatiquement un node qui se retrouve tout seul dans l’arborescence ;
  • Pipes Always Visible : Les fils de connexion entre les nodes seront affichés en passant par-dessus le node plutôt que par-dessous. Ainsi le fil sera visible traversant le node ;
  • Keep Tile Picture Aspect : conserve l’homothétie de la vignette affichée sur le node ;
  • Full Tile Render Indicator : Les nodes changeront de couleur selon l’avancé de leur rendu. Une barre de progression accompagnera ces changements de couleur ;
  • Navigator : Le navigateur est exactement la même chose qu’avec Photoshop pour parcourir votre image mais ici pour se balader dans votre arborescence nodale quand celle-ci dépasse les limites de votre espace de travail. ON l’affiche constamment, OFF désactive constamment son affichage, Auto va l’afficher uniquement quand un node quitte la partie visible de l’arborescence ;
  • Pipe Style : Ceci va changer la beauté de vos liens entre les nodes. Ce seront soit des courbes arrondies en mode Direct, soit des lignes brisées en mode Orthogonal ;
  • Build Direction : Quand vous ajouterez des nodes, Fusion s’organisera pour respecter une arborescence verticale ou horizontale selon votre préférence ;
  • Scale : Quand vous créerez une nouvelle composition, cette option définira l’échelle par défaut de votre affichage
  • Pipe Grab Distance : définir la zone acceptable pour que Fusion autorise la liaison entre deux nodes quand vous connectez une sortie à une entrée. Si vous êtes trop loin de cette zone acceptable, le lien ne sera pas appliqué ;
  • Link Grab Distance : même idée mais pour un node déplacé par dessus un lien pour l’inséré dans l’arborescence, glisser et déposer un node sur un fil en maintenant SHIFT enfoncé permet de l’insérer dans l’arborescence ;
  • Group Opacity (non visible sur la capture d’écran) : ajuste l’opacité de l’arrière plan d’un groupe.

 

C’est la partie la plus ennuyante quand même. Mais c’est un passage obligé… Maintenant ça va être intéressant !!!

 

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2. Démarrer une nouvelle composition

 

2.1. Entre Premiere et After

Pour se rappeler rapidement et ne pas perdre le fil, entre Premiere Pro et After Effect existe le Dynamic Link. Grâce à ce dernier, il est possible d’importer ou glisser un projet After Effect dans Premiere Pro qui affiche une boîte de dialogue pour sélectionner la composition OU on pouvait faire un clic droit sur un clip de la timeline pour l’envoyer à After Effect ce qui remplace le clip par une composition dans la timeline.

 

2.2. Et avec Resolve

Souvenez-vous de l’article sur le montage : il y avait une grosse partie sur les éléments qui existent dont ceux pour Fusion : Le Fusion Clip, la Fusion Composition et le VFX Connect Clip. Pour plus d’informations sur ces 3 différents éléments, je vous renvoie vers ce même article. Je vais simplement rapidement compléter : il est possible d’éditer un clip sous Fusion sans créer l’un de ces éléments. Cependant, vous n’aurez pas le contrôle sur le timecode ou la numérotation des images ; la composition démarrera forcément par le timecode de l’élément.

 

2.2.1. C’est facile

Pour démarrer une nouvelle composition, soit vous l’éditer via la fonction du menu contextuel de la souris depuis le Media Pool ou en sélectionnant ce clip de la timeline puis en basculant vers la page Fusion Shift+5. Si tout se passe bien, deux nodes seront déjà présents :

  • MediaIn : votre clip source ;
  • MediaOut : le rendu final du clip qui apparaîtra sur votre timeline.

starting flow

 

2.2.2. Les nodes, vos nouveaux effets

Nous allons voir ici les nodes les plus courants avant de les utiliser dans l’arborescence nodale. Contrairement à After Effect, aucun effet ne pourra être ajouté sur la vidéo. Chacun d’entre eux prendra sa place dans un node de votre arborescence et agiront différemment selon l’ordre que vous leur attribuerez en les reliant entre eux en série ou en parallèle.

Chaque node a des entrées et sorties spécifiques qui diffèrent d’autant plus si vous êtes en 2D ou en 3D. Il faudra un node de conversion pour passer de l’espace au plan et inversement. On va leur donner des lettres pour mieux les identifier puis nous passerons aux nodes :

  • entrée vidéo EV : c’est-à-dire que l’entrée de ce node revient à lui mettre un petit BNC. Le contrôle que vous aurez de ce node dépendra uniquement d’une surface plane. C’est-à-dire qu’un texte entrant d’un node précédent perd sa vertu de texte pour les nodes suivant et devient une simple image. Il peut se décliner en premier-plan et arrière-plan. Par conséquent nous écrirons aussi EVpp et EVap pour les distinguer. Cette entrée seule est un triangle jaune. A deux, l’arrière plan est un triangle jaune et le premier-plan un triangle vert ;
  • sortie vidéo SV : la sortie est, comme le précédent, une surface plane avec des pixels qui ont de la couleur. Cette sortie est représentée par un carré blanc ;
  • entrée effet EE : Celle-ci permet d’appliquer aux nodes des masques surtout et d’autres effets quand on connait bien le logiciel. Elle est représentée par un triangle bleu ;
  • sortie effet SE : même chose que l’entrée mais pour recevoir les effets. On ne peut pas relier les chats avec les chiens ;
  • entrées Matte EM : Il y en a de diverses sortes mais je ne m’attarderai pas dessus car il faudrait approfondir. Il s’agit des Garbage Matte, Solid Matte, Occlusion Matte etc qui sont représentés par des triangles blancs ;

 

Mon petit TOP 10 Entre parenthèse sera noté la notation rapide pour trouver le node rapidement dans les effets dont nous verrons la façon la plus rapide de les rechercher juste après :

  • Transform (Xf) EV, EE, SV : Cet effet vous permettra d’appliquer les transformations à une image ou quoi qu’est-ce d’autre arrivant en entrée tant que vous êtes en 2D. Son équivalent 3D se note 3xf ;
  • Text+ (Txt+) EE et SV : Comme son nom l’indique, c’est pour ajouter un texte à votre composition ;
  • Polygone (Ply) ou Rectangle (Rct) ou Ellipse (Elp) EE et SE : les masques. Le premier à dessiner, le deuxième une forme rectangulaire prédéfinie et le dernier une ellipse ;
  • Backgroung (Bg) EE et SV : c’est simplement un fond de couleur mais indispensable pour définir la taille de l’image de votre composition si vous n’avez pas de MediaIn. C’est même le premier node à ajouter si vous construisez une composition de toute pièce ;
  • DeadPixel Fixer EV, EE et SV : Je reçois tellement d’image avec un ou des pixels morts à corriger que ça me semble indispensable. Cet effet est disponible aussi dans les OFX de Resolve mais il est pratique de le faire ici pour ne pas trop encombrer l’arborescence nodale de la page Color ;
  • Matte Control (Mat) EVpp, EVap, SV, EE, EM : permet un contrôle poussé des effets de matting ;
  • Paint (Pnt) EV, EE, SV : Pour gommer les imperfections comme l’outil tampon de Photoshop, ou juste faire un dessin ;
  • Planar Tracker (PTra) EV, EE, EM, SV : Cet outil fait d’excellents tracking !! Une fois effectué, il faudra générer un Planar Transform qui s’utilise comme le Transform ;
  • Merge (Mg) EVpp, EVap, SV, EE : Permet de faire se superposer les nodes entre eux et de leur appliquer les options de fusion ;
  • Luma Keyer (LKy) ou Chroma Keyer (CKy) EV, EE, EM, SV: On ne va pas revenir dessus je pense que vous savez de quoi il peut s’agir surtout si vous avez l’habitude du Keylight d’After Effect.

 

Si vous voulez connaître tous les outils de Fusion, je vous renvoie vers ce PDF de BlackMagic qui va tout vous décrire en long, en large, en travers. C’est un glossaire, une bible, un dictionnaire.

 

2.2.3. Ajouter un node, où les trouver ?

Trois méthodes s’offrent à vous pour retrouver vos effets.

 

Effect library2.2.3.1. Effect Library

Si vous regardez tout en haut à gauche de votre interface, vous trouverez le bouton Effect Library. Cliquer dessus ouvrira un nouveau panneau avec l’ensemble des effets à votre disposition. Les Tools sont les outils spécifiques de Fusion, les OFX sont les effets Resolve, ainsi que des Templates que vous serez libre d’éditer. Si vous ajoutez des plugins externes à Resolve tels que Ignite, Neat ou Boris, ils se retrouveront également ici. Il vous suffira de les glisser vers votre Flow et les connecter aux autres nodes pour commencer votre composition.

 

Ceci sera certainement votre méthode préférée si vous venez d’After Effect, mais attendez de voir la suite car avec le temps, on change vite ses habitudes !

 

2.2.3.2. Barre d’Outils

 

tools bar

Cette barre regroupe pas mal des outils récurrents dont le background, le Text+, des corrections de couleur, le Transform toussa toussa.

Puis c’est bien c’est beau, c’est bosh, mais mais mais mais mais……… je préfère la dernière solution.

 

effects window2.2.3.3. Le raccourcis clavier

Donc ma solution préférée, peut-être parce que ça ressemble au spotlight de macOS, c’est de taper sur votre clavier shift/maj + barre d’espace et TADAAAAAAAAAAA !!! Une petite fenêtre apparaît dans laquelle vous pouvez taper le nom de l’effet, appuyer sur entrée et ce node est ajouté à l’arborescence. Vous noterez toute l’importance des raccourcis Xf pour Transform, txt pour un texte, bg pour le background. C’est vraiment bien pensé ce petit engin.

Et puisque nous parlons d’interface, nous allons nous attarder un petit peu dessus pour s’accaparer l’habitude de bien travailler.

 

 

 

 

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3. Interface de Fusion et Construction Nodale

 

3.1. L’espace de travail

Pour faire simple, regardons une capture d’écran pour un seul écran. L’interface s’étend sur un second moniteur via le menu Workspace > Dual Screen > On, comme le reste de Resolve.

fusion workspace

Comme vous pouvez le voir, tous les panneaux sont accessibles depuis des boutons disposés çà et là (cliquer sur l’image pour l’afficher plus grande dans un nouvel onglet) :

  1. Spline en rouge : C’est via ce panneau que vous aurez la possibilité d’éditer vos courbes. Avec After Effect, cette interface pouvait être affichée dans la timeline via un bouton en haut à droite de la liste de calques ;
  2. Keyframes en bleu : affiche les nodes par couches de calque afin de modifier une clef d’animation et d’avoir une idée de l’animation globale ;
  3. Metadata en orange : affiche les métadonnées d’un clip ;
  4. Inspector en vert : permet d’éditer les effets, les modifiers, les expressions, les scripts sur lesquels nous reviendront plus bas dans l’article pour certains ;
  5. MediaPool en jaune : Vous avez également accès au MediaPool afin d’ajouter les clips importés dans votre projet directement dans l’arborescence ;
  6. Effects Library en jaune aussi : S’affiche au même endroit que le MediaPool. C’est soit l’un, soit l’autre. Ce panneau a été vu précédemment et contient vos outils, effets et macro/templates ;
  7. Clips en vert : permet de naviguer dans votre timeline de clip en clip sans quitter la page Fusion ;
  8. Nodes ou Flow en violet : L’interface dans laquelle l’arborescence nodale est fabriquée ;
  9. Moniteurs virtuels en rose : Les moniteurs virtuels. Le petit 9 indique le bouton qui permet de basculer entre un ou deux moniteurs simultanés. Vous pouvez y afficher le résultat final ou intermédiaire. Pour ce faire, il suffit de sélectionner un node et de sélectionner un petit carré blanc en bas à droite de celui-ci ou 1, 2 ou 3 du clavier. Le premier concerne le moniteur virtuel de gauche, le deuxième celui de droite et le troisième ne s’affiche que si vous avez un moniteur de référence relié à votre ordinateur via une interface matérielle BlackMagic type DeckLink, UltraStudio etc. Vous pouvez aussi glisser le node vers le moniteur souhaité.

 

Il y a quelques changement par rapport à After Effect, mais cela reste assez simple puisque tout est à portée.

 

 

3.2. Fabrication de l’arborescence nodale

Avec After Effect, la superposition de calques est intuitive et paraît simple tout de suite. Les nodes c’est simple mais c’est moins intuitif et ça ne devient simple qu’avec la pratique. La construction nodale ici n’est pas la même que sur la page Color car les outils/nodes n’ont pas du tout la même utilité. Cependant la logique est similaire.

Je vous mets ci-dessous un petit exemple. Il s’agit de l’effet « dépoli de caméra pellicule » (Arri 16SR en particulier) avec une aiguille qui reproduit le comportement de la cellule que l’on voit dans la visée, qui est visible sur ma bande démo pour vous faire une idée.

 

node tree

 

Ce que l’on remarque en premier, ce sont les noms. En pressant la touche F2 ou via le clic droit de la souris, vous pouvez modifier le nom des nodes pour vous y retrouver.

Et puis, on distingue bien des branches de nodes qui rejoignent d’autres nodes appelés Merge qui est une jonction pour réunir ces nodes. Pour faire simple, le Merge qui a une entrée vidéo premier plan et une autre d’arrière plan va agir comme si, sur After Effect, vous ne pouviez avoir que deux calques par composition et que vous deviez précomposer à chaque fois des séries de calques deux par deux. Le Merge permet aussi de modifier le mode de fusion des deux branches qui se rejoignent.

Si vous avez l’habitude d’afficher l’organigramme avec After Effect, vous ne devriez pas trop être perdu.

Mais détaillons un petit peu ce que l’on voit (vous pouvez afficher la capture d’écran dans un nouvel onglet en cliquant dessus) :

• En Merge1, mon arrière-plan c’est la timeline de ma bande démo. Le premier-plan est le résultat du Merge2 ;

• En Merge2, mon premier-plan est l’EVF (dépoli) qui est une image éditée dans un logiciel tier que j’ai ensuite importé dans mon MediaPool. En arrière-plan c’est une duplication de la timeline de ma bande démo sur laquelle j’ai utilisé un masque polygon pour correspondre à la forme de mon dépoli sur lequel j’applique un flou pour ajouter une petite esthétique derrière l’EVF ;

• En Merge3, l’arrière-plan est le résultat du Merge2. Le premier-plan est l’animation de l’aiguille qui réagit à la luminosité de l’image.

 

Et cette branche de l’aiguille ? Pour vous en parler brièvement pour expliquer les liaisons de cette branche : le premier node est un Background (renommé contenuaiguille) de couleur noir vers lequel entre un Polygon (renommé formeaiguille) afin de masquer le surplus et lui donner une forme longue et fine comme celle d’une aiguille. S’en suit un Transform afin de déplacer la forme de manière à ce que le point d’ancrage ce soit déplacé pour le node suivant, un autre node Transform me permet ensuite de déplacer la forme vers le bord de l’image et de profiter d’être centré pour animer la rotation en fonction de la luminosité de l’image grâce à un modifier dont on parlera plus tard.

NB : le point d’ancrage peut être modifié directement avec le paramètre Pivot du node Transform. Je ne l’avais pas fait à ce moment de ma vie parce que ça me paraissait plus clair de le faire en deux étapes. Mais vous pouvez le faire en une.

 

3.3. Petite conclusion

 

J’espère qu’avec ce petit exemple, l’arborescence nodale Fusion semble plus claire et, par conséquent, mieux abordable.

La logique est simple : on vient greffer un masque à un node si c’est nécessaire puis, si ce sont des effets qui viennent couvrir la vidéo ou que vous mettriez les uns au-dessus des autres dans l’éditeur d’effets, ici il suffit de les mettre à la suite de l’image, les uns derrières les autres. Puis, avec la pratique, vous ferez des trucs de plus en plus complexes avec même des expressions et des modifiers que nous allons aborder tout de suite.

 

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4. Faire des Expressions avec Fusion

 

4.1. La bonne et la mauvaise nouvelle

Le dada des motion designers, ce sont les expressions. Ils ont même parfois un fichier texte dans le cloud sur lequel sont répertoriées les expressions d’After Effect qu’ils récupèrent avec un simple copié/collé ! Des anti-sèches en fin de compte…

La bonne nouvelle est qu’il est possible de faire des expressions aussi avec Fusion !!!

La mauvaise est qu’il faudra refaire la bibliothèque si vous en avez une car les termes sont différents…

 

menu expression4.2. Activer le mode expression

Pour permettre l’édition d’une expression, il vous faudra effectuer un clic droit sur le paramètre à animer depuis l’inspecteur ou en tapant « = » au lieu d’une valeur. Une petite ligne apparaîtra pour pouvoir entrer l’expression désirée. Vous remarquerez aussi le petit « + » à gauche. De la même manière que la spirale d’After Effect il faudra maintenir le clic gauche jusqu’à un autre paramètre pour l’ajouter à l’expression.

 

ligne expression

 

4.3. Obtenir la valeur d’un autre node

 

Pour obtenir la valeur d’un autre node, il vous faudra SURTOUT les renommer (f’fin je dis ça pour vous, ce n’est pas indispensable mais c’est comme mettre le sel et le poivre dans deux saupoudreuses identiques). Par exemple, si vous souhaitez récupérer la valeur Angle d’un Transform renommé Rotation, il faudra noter :

Rotation.Angle

dans votre expression.

Vous pouvez aussi utiliser des variables mathématiques comme sin pour le sinus, log pour un logarithme, exp pour une exponentielle. time permet d’ajouter la variable temps. Avec l’expression Rotation:GetValue(« Angle »,time-25) vous aurez la valeur de l’angle du node Rotation 25 images plus tôt.

NB : Comme dans le reste de Resolve et Fusion, la plupart des valeurs que vous entrerez seront sous forme de ratio. De 0 à 1 pour rester dans les clous, mais un 2 est possible quand même. Un angle, quant à lui, utilise le radian comme unité et, contrairement à After Effect qui compte le temps en seconde, Fusion le compte en image.

 

D’autres expressions conditionnelles sont également de la partie comme le iif pour if-then-else, ou ¡if pour self.input. Je vous renvoie à la dernière partie pour approfondir toutes ces petites choses qui font mal aux yeux quand on n’a pas l’habitude.

 

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5. Les modifiers et expressions plus poussées

 

Le modifier dans Fusion va permettre de créer des variables pour aller encore plus loin et hiérarchiser plus simplement une expression en créant une nomenclature. Ils vont permettre aussi d’ajouter des animations variées comme on le ferait avec le terme « wiggle » d’After Effect par exemple.

 

modifiers menu5.1. Activer l’édition des variables

Toujours via le clic droit de la souris, il faudra cette fois se rendre dans Modify With. Une liste apparaîtra dans laquelle se trouve Expression. Cette méthode va activer l’onglet Modifiers de l’inspecteur où vous verrez s’afficher de nombreuses valeurs. Vous pouvez toujours activer l’expression via le « = » ou le clic droit pour chaque ligne.  Les valeurs que vous verrez dans ce sous-onglet Controls du Modifiers ne modifient rien. Nous allons faire un tour des autres onglets avant de pouvoir appliquer quoi que ce soit.

 

number out tab

5.1.1. Onglet Number Out

Cet onglet  va agir sur les valeurs Number In X du premier sous-onglet. C’est ici que vous allez éditer une expression qui s’appliquera à l’ensemble de vos valeur Number In. Pour pouvoir ajouter une variable Point In, il faudra noter P1x pour la valeur du Point 1 In en x et P1y pour la valeur du Point 1 In en y puis incrémenter pour les suivant.

 

 

 

point out tab

5.1.2. Onglet Point Out

De la même manière que son prédécesseur, vous pourrez appliquer une expression pour toutes les valeurs Point In du premier onglet. Pour ajouter une variable Number In à ces expressions, il faudra noter n1 pour la valeur en Number In 1 puis incrémenter pour les suivants.

 

 

config tab5.1.3. Onglet Config

Ce dernier onglet va, en particulier, vous permettre d’afficher ou non l’une des variable et les renommer. C’est-à-dire que si vous n’avez besoin que de deux Number In, vous pourrez décocher la case des numéros 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 pour épurer l’interface et y voir plus clair dans l’onglet Controls. De plus, vous pouvez les renommer. Ainsi, si l’une des valeurs va vous servir à appliquer un délai ou une amplitude etc, vous pouvez ici lui donner un libellé qui sera visible dans le premier onglet. Une fois de plus, vous y verrez plus clair et cette fois même 7 mois plus tard.

ATTENTION : si vous modifiez le nom de Point 1 ou Number 1 en Palpitations, sa notation dans une expression restera n1 pour le Number 1 et P1x ou P1y pour le Point In.

 

Je vous laisse rejoindre la partie approfondir pour voir en vidéo une mise en pratique de tout ça. Si vous préférez ingurgiter du savoir, on continue avec une liste explicative des différents modifiers.

 

 

5.2. Les différents modifiers

Pour en finir une bonne fois pour toute avec les modifiers, je m’en sers en particulier pour quelques fonctions bien pratiques disponible aussi dans le menu contextuel de la souris puis Modify With. Selon le paramètre choisi, vous ne verrez pas la même liste s’afficher. Chaque modifier va vous permettre d’interagir avec l’effet sélectionné.

modifiers list

 

5.2.1. B-Spline

Le B-Spline va appliquer un algorithme afin d’adoucir vos points clef (le fameux Smooth). Il ne peut pas être modifié mais peut être influencé en modifiant vos points depuis le panneau Spline où vous pourrez voir la nouvelle allure de la courbe superposée à celle brisée de vos points déjà configurés.

 

5.2.2. Calculation

Ce modifier permet de connecter deux valeurs entre elles, voire de les faire se renvoyer l’une vers l’autre ce qui, par conséquent, permet de faire des boucles, ce que ne permet pas une expression. Pour faire une analogie avec Excel : une boucle n’est pas permise car un résultat ne peut pas influencer sa propre opération, x+1=x n’est pas admissible.

De plus, Calculation permet également de faire une transposition de valeur si les paramètres à connecter ne sont pas compatible entre eux.

 

5.2.3. CoordTransformPosition

Aussi appelé Coordinate Transform 3D dans les anciennes versions de Fusion.

Ce modifier ne peut être utilisé que pour un objet 3D. Il permet de recalculer les valeur de position de l’objet 3D pour retrouver des bases saines si votre arborescence nodale est complexe. BlackMagic explique que de nombreux paramètres peuvent influencer la lecture des données de la position d’un objet 3D, le CoordTransformPosition va remettre les choses à plat.

 

5.2.4. Cubic Spline

Le Cubic Spline va aussi lisser la courbe, il n’est pas non plus modifiable directement.

 

5.2.5. Expression

On a déjà vu ça un peu plus en profondeur plus haut.

 

5.2.6. Gradient Color

Le Gradient Color va vous permettre de définir un dégradé puis de le faire évoluer dans le temps en faisant varier la fréquence, l’amplitude toussa toussa. Il est souvent utilisé avec le Probe.

 

5.2.7. MIDI Extrator

Permet d’exploiter des données MIDI pour modifier un paramètre. Ainsi, si vous avez la partition MIDI d’une musique, vous pouvez faire varier un paramètre au gré des notes de la partition.

 

5.2.8. Natural Cubic Spline

Bon c’est toujours la même chose que les congénères Spline. Je ne suis pas suffisamment calé pour savoir ce qui varie entre les différentes versions des Splines mais ça lisse toujours la courbe. Et c’est quasiment à chaque fois la même capture d’écran que vous verrez dans la documentation de BlackMagic.

 

5.2.9. Offset Angle

Il permet de créer des variables ou constantes entre les valeurs de deux effets différents. Il a une valeur entre 0 et 360 et se base sur un angle entre deux positions différentes x et y. La valeur résultante peut être récupérée via le clic droit > Connect To.

 

5.2.10. Offset Distance

C’est la même chose mais la variation va dépendre de la distance entre les deux points.

 

5.2.11. Offset Position

A s’y méprendre, celui-là fonctionne plutôt comme le CoordTransformPosition mais en 2D. On peut quand même récupérer les valeurs de sorties comme les deux précédents : une pour le x et une autre pour le y.

 

5.2.12. Path Heading

Permet l’affichage de valeurs numériques pour modifier un tracé et en récupérer les nombres pour les expressions.

 

5.2.13. Perturb

Le Perturb va ajouter une variation aléatoire à la valeur souhaitée. Vous pourrez modifier de nombreux facteurs pour sied à vos désirs comme la vitesse toussa toussa.

 

5.2.14. Probe

C’est la même chose que l’effet Image Sample sur After Effect. Il va simplement créer une valeur selon la zone de l’image que vous indiquez au modifier de surveiller.

 

5.2.15. Shake

C’est la même chose que Perturb mais les paramètres sont un peu différent. Ici, par exemple, il est possible d’atténuer le mouvement (Smooth) contrairement au Perturb.

 

 

Il y en a d’autres selon votre outil. Sur le Text+ vous n’aurez pas les mêmes modifiers qu’ailleurs. C’était un petit TOP, pour en connaître d’avantage, je vous laisse continuer vers l’approfondissement ci-dessous.

 

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6. Quelques Pistes pour approfondir Fusion

 

6.1. La documentation BlackMagic Design

Déjà vous pouvez aller voir le manuel de Fusion disponible sur leur site pour bien connaître Fusion. Si vous connaissez Fusion, la version Resolve sera du gâteau pour vous.

Il y a aussi le manuel destiné à Fusion pour Resolve !! Accompagné de sa vidéo.

Et je vous remets aussi le PDF des outils des fois que vous vous seriez perdu dans l’article. Vous y trouverez également la liste exhaustive des modifiers ainsi que l’explication des variables, les fonctions mathématiques disponibles dans les expressions ainsi que la syntaxe à suivre. Cependant, vous ne trouverez que peu d’expressions conditionnelles…

 

6.2. Des articles et chaînes YouTube annexes

J’ai trouvé cet excellent article de Bryan Ray pour bien comprendre les expressions et pratiquer au mieux.

Niveau chaîne YouTube, l’incontournable reste Con-Fusion de mon point de vue. De bonnes vidéos sont aussi disponibles sur celle de YakYakYak et Jay Are TV qui vous explique, entre autres, comment créer vos effets prédéfinis et vous explique comment il compose certains de ses effets personnel.

Une vidéo de Simon Ubsdell va tout reprendre point par point, de manière très schématique, l’utilisation des expressions dans Fusion pour vous aider à digérer cet article si vous avez mal à la tête.

 

 

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Cinématographiquement…

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